Dès la descente du train, sur le quai de la gare puis, quelques minutes plus tard, dans les couloirs du métro, devant le distributeur de titres de transport, on me demande de l’aide, on me demande le chemin vers, on compte sur moi pour une information fiable, un renseignement utile. Ce n’est pas à un autre, il y a pourtant le choix, ça ne manque pas de monde autour, c’est à moi qu’on s’adresse naturellement. À moi. On me reconnaît. Malgré les années d’absence, les années d’éloignement, je n’ai pas changé, on me reconnaît… comme Parisien. Et je n’en suis pas peu fier.
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