Affichage des articles dont le libellé est experimlmental. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est experimlmental. Afficher tous les articles

samedi 7 septembre 2024

# 2077

Ç’eût été pas mal de poursuivre, ça aurait peut-être donné quelque chose de vraiment drôle… mais je n’ai pas… pas immédiatement… et quelques moisemaines plus tard, ça n’aurait plus de sens… tant pis…




lundi 16 janvier 2023

Du pain et des jeux


Comme d’habitude, la lecture est optimisée sur Acrobat Reader en choisissant Affichage : deux pages / page de couverture en mode deux pages et le Zoom à 100%.
Comme d’habitude, pour ceux qui aiment le papier, le format d’impression est A5.


samedi 14 janvier 2023

vendredi 13 janvier 2023

Pain Perdu (3/5)

texte abandonné car trop proche - enfin pas vraiment - d’idées pour Humeurs (fin de rédaction prévue pour 2082)



mercredi 11 janvier 2023

Pain perdu (1/5)

texte abandonné car j’ai oublié où je voulais le mener - parfois, je ne prends pas assez de notes



mardi 20 décembre 2022

# 1449

Autre projet versaillais. On reconnaîtra. Curieusement, ce projet-ci, je pense toujours qu’il peut fonctionner… mais je suis passé à autre chose… qui sait ? un jour…



mardi 13 décembre 2022

# 1442

Il y a quelques jours, Marie-Claire m’a complimenté sur mes noix et mes huîtres. Ça m’a touché. Beaucoup touché. Honnêtement, je trouve mes noix pas formidables. Je trouve mes huîtres pas mal. Si je retrouvais la photo d’origine, j’essaierai de les reproduire sur feuille blanche cette fois.

Plus tard, dans la conversation, Marie-Claire m’a demandé si ça ne me plairait pas de prendre des cours de dessin. Ou de peinture.
Non. Ce fut ma réponse - j’espère ne pas avoir été trop cassant trop ferme, c’était pas mon intention. J’aime mon autodidacture. Je ne veux pas retourner en cours. Je ne veux pas être en position d’élève. Aucune envie. Tant pis pour mes incompétences. Elles ont au moins l’avantage de m’être strictement personnelles, individuelles. Les portraits par exemple, je n’y arrive pas. J’ai déjà tenté, si vous vous en souvenez. Pas brillants. Pauvre Bébel. Le mec de Fleetwood Mac et les inspecteurs de maths, je m’en fous… quand à l’alité, je ne sais même plus qui c’est supposé être… ça ne m’empêche pas de recommencer de temps en temps et de massacrer la face d’une célébrité ou d’une autre.

Cette fois c’est Sagan qui ramasse. D’après une photo dans Télérama. La légende de la photo m’apprenait que Bonjour Tristesse, le titre de son premier roman - le seul que j’ai lu d’elle, il y a bien longtemps - était emprunté à un poème d’Éluard - extrait d’un recueil que je ne possède pas en volume, j’espère que le texte trouvé sur la toile ne contient pas d’erreur. 

Sagan défigurée
(Crayon de papier, stylo plume encre noire, stylo plume encre bleue et machine à écrire
sur feuille A4 sortie striée lignée rayée tigrée
d’une imprimante visiblement récalcitrante aux ordres peut-être inintelligibles d’un ordinateur hors d’âge)

PS : je m’inquiète pour l’état de ma santé mentale. Après l’avoir recopié tant de fois, je ne suis pas certain de connaître encore le poème À Peine Défigurée par coeur.

jeudi 27 octobre 2022

Hommage

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          

mercredi 28 septembre 2022

I did it Again

Écouter Soft Machine rend fou. Surtout la nuit. Me rend fou.
Je ne cherche pas la raison. Ne souhaite pas être raisonnable. Au contraire. Canaliser. Apprivoiser. Une certaine folie. C’est un peu brouillon encore.
Les feuilles de mon carnet de croquis ne sont pas jaunes. Ni marron. La lumière émise par l’ampoule de la lampe dans mon bureau est chaude.




jeudi 21 juillet 2022

Impro (pas relue, désolé, c’est sûrement illisible) sur Daniho

D’habitude, j’arrive à trouver une explication, une suite logique, qui me paraît logique, enfin logique c’est pas le bon mot, ça tient de la chaîne de Karinthy, ou quelque chose du genre, un premier élément qui me fait penser à un second par un rapport que moi seul entrevoit, second élément qui me fait penser à un troisième par une connexion plus alambiquée encore, troisième élément qui me fait penser et ainsi de suite, et je parviens à remonter ainsi assez loin pour savoir pourquoi à partir d’un événement anodin, d’une phrase banale, telle idée de texte a germé dans mon esprit tordu, pourquoi telle blague qu’on m’a racontée il y a des années me revient subitement en tête et me fais rire, pourquoi je me mets soudainement à chantonner tel tube frelaté des années 80. Ce matin, cependant, je ne sais pas.

Voilà, je partais comme trop souvent faire les courses comme trop souvent au U Express que j’appelle trop souvent Super U et, pour une fois n’est pas coutume, mais ce n’est pas là l’explication, du moins je ne crois pas mais si c’est le cas alors il manque un ou deux ou trois chaînons ce qui m’étonnerait fort parce que je suis plutôt doué à ce petit jeu là, j’avais pensé à emporter les bouteilles en verre vides, il y en a pas mal en ce moment, hors de question de déménager des bouteilles pleines alors on les siffle l’une après l’autre, TGV (téquila gin vodka) en prenant garde tout de même de pas aller trop vite, ce serait dommage de se retrouver à sec trop tôt et de devoir se réapprovisionner finjuilletdébutaoût, pour les jeter dans le point de collecte dédié de l’autre côté de la rue, et je descendais les escaliers, j’habite au second, de mon immeuble, mon sac en plastique avec les bouteilles en verre dans une main, un très grand sac papier plein de déchets recyclables dans l’autre, quand je me suis mis à chanter du Daho, Duel au Soleil, j’fais un vœu, le vœu d’un duel au soleil, je rêve d’un duel avec toi, en boucle ces deux trois vers du refrain répétés, pas le choix, je connais pas le reste du texte, même pas idée de la mélodie des couplets.

Je ne m’en aperçois pas de suite quand je me mets à chantonner un truc, ça prend un peu de temps, ça s’empare de moi sans que je m’en rende compte, ça me possède, des fois il me faut plusieurs minutes avant de réaliser ou il faut que quelqu’un m’en fasse la remarque, c’est souvent Natacha qui me dit pourquoi tu chantes ça ? et moi alors j’ai envie de lui répondre ah bon, je chante, moi ? parce que je ne sais pas encore que je suis en train de chanter à ce moment là mais j’ai le bon réflexe pour pas avoir l’air trop barjot de me taire le temps que je réfléchisse à quoi que je chantonne sans faire attention et souvent je lui réponds j’sais pas, ça m’est venu en tête comme ça parce qu’en fait l’explication serait trop longue, l’explication je la trouve rapidement, c’est un truc qui m’a fait penser à un autre truc qui m’a fait penser à un autre truc, etc. mais là aussi, j’aurais l’air bon à enfermer camisolé si j’expliquais très sérieusement que le bruit du grille pain m’a mis Ève, lève toi en tête, la brosse à dents m’a fait chanter It’s a Heartache ou que les nouvelles désolantes de la nuit m’ont rappelé Polnareff.

Là, c’est quand j’étais en train de jeter les bouteilles et pots vides en verre dans le trou du conteneur que je me suis rendu compte que je chantais Duel au Soleil depuis les escaliers et immédiatement je me suis interrogé why warum pourquoi porque mais j’ai pas su que me répondre et ça s’est poursuivi tel un Diagana sur les quatre cents mètres haïs jusqu’au supermarché alternant j’fais un vœu le vœu d’un duel au soleil, je rêve d’un duel avec toi avec une recherche qui s’embrouillait un peu plus à chaque pas et à chaque répétition de j’fais un vœu le vœu d’un duel au soleil, je rêve d’un duel avec toi sur les causes de l’irruption de cette chanson ici et maintenant mais quand les portes coulissantes se sont ouvertes devant moi, j’en étais au même point ou presque, le seul début de piste, c’était la mort de Dani, y a deutrois jours, conjuguée à un documentaire sur Balavoine dont j’ai regardé une demie dizaine de minutes avant de passer à Better Call Saul qui m’a fait m’interroger sur ce prénom Henri qu’il a choisi pour son premier tube, Le Chanteur, alors qu’il aurait pu commencer j’me présente je m’appelle Daniel, y avait le bon nombre de syllabes, il perdait juste la rime (pauvre donc c’est pas bien grave) avec j’voudrais bien réussir ma vie, au pire, il pouvait commencer j’me présente je m’appelle Dani, quel problème, la raison de ce choix de Henri je l’aurai jamais mais il m’obsède depuis deux jours, voilà pour la connexion mais dans ce cas, si c’est Dani le lien, pourquoi pas Comme un Boomerang de Daho, hein ?

Et justement, en pénétrant le Super U pardon le U Express, c’est Comme un Boomerang que je me suis mis à chanter, je l’avais encore en tête et en bouche dans les escaliers du supermarché, il faut que j’explique que l’alimentation sauf les gâteaux apéro et les boissons (exceptées celles qui sont dans les frigos) est au sous-sol, c’est dans l’escalier que je me suis aperçu que j’avais changé de chanson de Daho, techniquement c’est du Gainsbourg, peu un porte, mais rien que le fait de réaliser que j’avais abandonné Duel au Soleil m’a remis Duel au Soleil en tête et quand j’me suis rendu compte que j’étais repassé à Duel au Soleil, c’est Comme un Boomerang qui comme son titre l’indique puis de nouveau Duel au Soleil, bref un échange de terre battue entre deux Espagnols des années 90, ça n’en finissait pas de passer de l’une à l’autre, ça me fatiguait.

Cette spirale infernale a été suspendue quelques très longues minutes pendant que je terminais mon agonie dans le supermarché, j’aime pas ça faire les courses, par une petite vieille, désolé de pas faire dans le politiquement correct et de pas dire personne âgée ou personne du troisième âge, je veux bien faire l’effort, mais celle-ci, cette petite vieille là, elle m’a vraiment dégoûté, du genre à vous donner envie d’abréger ses souffrances, d’euthanasie forcée, qui toussait dans son masque mal positionné, largement en dessous de son nez, la bouche tout juste couverte et qui le touchait et le retouchait son masque à chaque fois qu’elle toussait et elle toussait souvent sans arrêt sans cesse et quand je dis toussais c’était pas un petit keuf keuf discret ou même le genre de toux qui me prend parfois dans le lit le soir quand j’ai la gorge desséchée et qu’il faut que je m’envoie toute une bouteille de flotte et un pot de miel pour que ça stoppe la démangeaison, non c’était de la tousse grasse de chez grasse, ça raclait de l’épais et du visqueux, ça glaviotait là-dedans, ça produisait de la Marennes-Oléron par bourriche de douzaine de douzaines et pas de la Fine de Claire, de la charnue et de la bien laiteuse, on se serait cru chez les tubards, Au Sana ! Au Sana ! comme ils chantent à la messe le dimanche et les autres jours aussi sûrement, c’était La Montagne Magique mais sans la philo de Thomas, ça oui, il aurait fallu expectorer mais à moins qu’elle ait craché dans son masque, ça sortait pas, ça remuait tournait en bouche et en fond de gorge, et elle continuait à foutre ses doigts sur son masque qu’elle repositionnait pas vraiment, pourquoi elle y touchait ainsi à son masque, j’en sais rien, et après, vas-y que ça tâte les fruits, du coup j’en ai pas pris et vas-y que ça prend les barquettes que ça les lit en toussant, ça les lit lentement longuement, t’as vraiment besoins de connaître la composition de ton steak haché, tu regardes s’il n’y a pas de fruits à coque dedans, de quoi t’as peur avec ce que t’as au fond de gorge t’as déjà un pied dans la tombe, et que ça te repose la barquette et que ça recommence le manège avec les saucisses, bref ça contamine tout le magasin, si je crève étouffé par une glaire géante d’ici quelques joursemaines faudra pas s’étonner, sachez que je souhaite être incinéré et mes cendres dispersées, mais la petite vieille dégueu qui m’aura moi et les autres clients du U Express fait passer la larme à gauche snif snif (à droite ils ont pas de coeur) elle m’aura au moins fait oublier Duel au Soleil pendant que je choisissais mes putains de yahourts.

Je rentre enfin à la maison, sur le chemin du retour, j’entends encore, fond sonore heureusement de plus en plus vague, la throat jelly de la mamie, mais Duel au Soleil se réinstalle et, finalement ça me soulage, de penser à une chanson plutôt qu’à la toux tous, et, je ne sais comment, je crois que je trouve soudainement  la solution la raison à pourquoi cette chanson et ce refrain, je crois qu’en partant ou juste avant de partir de la maison, vague souvenir, impression, sensation plus que souvenir, j’ai fait, sans y penser vraiment, sans y croire véritablement, un vœu, la phrase je fais un vœu m’est venue en tête… je ne suis pas bien sûr quel voeu j’ai fait, peut-être celui de ne pas vieillir.

jeudi 19 août 2021

Une Folle Nef (XVIII)

Si j’ai posté il y a quelques jours un nouveau numéro de Une Folle Nef, c’était parce que je n’avais pas grand chose d’autre de prêt en stock. Je n’avais pas avancé sur ce projet depuis près d’un an et n’y pensais plus vraiment.
En publier un nouveau numéro m’a cependant donné envie de me remettre au petit jeu qui consiste à écrire des petits poemlm sans stylo ni crayon, en supprimant les mots d’un texte préexistant. J’avais oublié ce que ce jeu suppose de concentration et ce qu’il coûte en souris de tipp-ex. Il y a donc eu quelques ratés hier soir… et j’ai terminé mes suppressions au feutre.
Le numéro attribué à ce billet, il vaut mieux ne pas en tenir compte, il ne rappelle que la date du jour. Et pour plus de clarté, j’ai recopié plus bas la phrase obtenue - j’en ai profité pour faire de même avec les autres numéros déjà publiés.



La nuit tapie au fond du temps cicatrise la lumière et lâche dans les angles des draps massés autour de moi, entonnoir de sommeil, quelques gouttes de mots d’enfant inventif qui doute.

samedi 14 août 2021

Une Folle Nef (III)

Non, il n’y a pas eu de numéro II. Il n’y en aura peut-être pas. Pas plus que de IV ou V. L’avenir le dira.




Le début comme toujours trace chaque rencontre de la pince et de leurs yeux arrêtés, rencontre remarquée, reconnue, qu’on devine, interroge, examine comme un malentendu possible et qui empêche le silence qu’une parole viendra révéler.

Dernière mise à jour : 18.08.21

mercredi 26 mai 2021

Collage #1

J’ai gardé un cadre de Canson (un passe-partout raté) que j’avais recouvert de restes de peinture à l’huile pendant des mois.


Puis, j’ai trouvé l’idée, j’ai enfin su qu’en faire. Et j’ai gardé l’idée en tête plusieurs mois encore. Sans rien commencer.
Enfin, vendredi, j’ai donné quelques coups de cutter dans ce carton coloré... ainsi que dans un papier cadeau particulièrement beau que j’ai gardé près d’un an (je garde beaucoup de choses en réserve, la plupart finissent par me servir) après qu’il a servi à emballer des livres de Hermann Hesse que mon stagiaire de l’an dernier m’a offerts.



Petit regret, je n’ai pas collé le tout sur un support assez épais, la colle fait un peu gondoler l’ensemble... il va peut-être falloir que je le mette sous cadre rapidement pour le maintenir plat.

Collage #1 (17 x 17 cm)

samedi 2 janvier 2021

D’Erdeven à Plouharnel (5)

C’est lors de notre séjour à Erdeven, en février dernier que j’ai produit mes premières photos abstractisantes... il est normal que j’en réalise une nouvelle série de retour dans le Morbihan...


Les suivantes constituent une série qu’on pourrait appeler We’re gonna need à bigger boat.