dimanche 19 mai 2024

I Love my (new) Car

Premier voyage avec la successeuse de Titine - baptisée Twitine ; idée de Natacha, pour ma part j’avais proposé Bistine - en direction de Boussac - quelle idée, se rendre sur son lieu de travail un week-end : mon manque de confiance me mène à me punir moi-même… la punition ne fut pas si terrible, c’est une petite ville absolument charmante, je viens de le découvrir - et première source d’étonnement : juste après avoir fait le plein d’essence, l’autonomie annoncée par l’ordinateur de bord était de 600 km. 300 km (plus ou moins) plus loin, l’autonomie affichée était de 840 km. Autonomie qui ne cessait de monter quand je roulais sur l’autoroute ou sur la 2x2 mais qui chutait drastiquement quand nous cherchions les Pierres Jaumâtres sur les petites routes… l’impression que, plus on roulait vite, moins on cramait d’essence… à croire que si la voiture a été bridée à 160 km/h, c’est parce que c’est la vitesse à laquelle la consommation devient négative, vitesse à laquelle l’Astra commence à produire de l’essence. Secret qu’il vaut mieux garder, le lobby pétrolier ne l’accepterait pas.

vendredi 17 mai 2024

I Love my Car

À l’heure de parution de ce billet, demain, je serai en train de faire mes adieux à Titine. Titine, c’est notre voiture, notre Corsa bleue. Oui, nous lui avons donné un nom. Natacha lui a donné un nom. Que j’ai adopté également pour parler de notre voiture qui est pratiquement devenue la mienne depuis que nous habitons Limoges et que je la conduis quotidiennement ou presque. Il ne faut pas s’étonner que nous ayons baptisé une voiture, nous qui parlions il y a quinze ans à un réfrigérateur bruyant, lui demandant de se taire en l’appelant Gofri.

Mes adieux. Un véritable pincement au cœur. C’était notre, c’était ma première voiture. Et je ne m’en moque pas plus que de ma première chemise. C’est le même pincement au coeur, la même nostalgie que pour un déménagement. Peut-être suis-je trop sentimentaliste. On me dire que ce n’est qu’une voiture… mais cette voiture m’a menée là où j’avais envie d’aller (Étretat, Fouras…), là où je devais aller (Beynac, Boussac, Guéret) et, d’une certaine façon, m’a empêchée d’aller là où il ne fallait pas que j’aille un certain jour... Elle n’était pas qu’un moyen, qu’un outil, elle était une partie du voyage.

Je suis allé bosser, parti en balade, parfois juste pour le plaisir de conduire, j’ai roulé vite, me suis fait peur sous la pluie, ai pris les petites routes, ai tapé un lièvre qui surgissait sur la route… me suis endormi au volant aussi… elle ne m’a jamais trahi.

J’ai versé une petite larme en faisant le plein ce matin… Titine, ta remplaçante, même plus récente, même plus spacieuse, même plus puissante, même moins bruyante, ne t’arrivera pas à la jante.

jeudi 16 mai 2024

# 1963

Antonin, depuis qu’il m’a vu noter dans mon carnet son aphorisme (?!), cherche à récidiver. Régulièrement, il vient me voir « Monsieur, j’ai trouvé une phrase à noter dans votre carnet »… mais non, rien n’y fait, ce qu’il me déclare ne mérite pas d’être noté… il réfléchit trop… sans spontanéité, ça n’a aucun intérêt.


S’il savait, en plus, qu’il est cité sur un blog, il m’en proposerait certainement deux fois plus, des propositions de citation… on va garder le secret…

lundi 13 mai 2024