lundi 30 septembre 2019

Champion du Monde

Pour conclure le deuxième des deux heptadécasyllabes d'hier, j'ai failli écrire je ne Li Paoli. J'ai supprimé ce mauvais jeu de mot qui n'était qu'un hommage à moi-même : il faudrait ne pas être trop fier de sa propre personne...

Je suis très joueur mais mauvais perdant. Je déteste ne pas progresser dans un jeu, ne pas me rapprocher des meilleurs. À chaque partie jouée en ligne, j'ai l'impression de régresser aux échecs - il faudrait que je cesse d'y jouer. Je ne suis pas sûr de développer mes compétences au Scrabble à travers l'application - là aussi il faudrait que je songe à ralentir. J'ai arrêté de jouer au Monopoly après avoir mis au point le fameux "Coup de l'avenue Henri Martin", peu certain de pouvoir faire mieux...

Reste  le cas Les Mystères de Pékin. Pour ceux qui ne se rappellent pas ce jeu, c'était une espèce de dérivée du Cluedo qui, comme son nom l'indique se déroulait à Pékin. Les joueurs devaient mener une enquête et retrouver le coupable parmi une série de personnages dont les noms (dont le fameux Li Paoli) bâtis sur des jeux de mots-clichés ne passeraient pas à notre époque de plus en plus politiquement correcte.
Des Mystères de Pékin, je suis le Champion du Monde autoproclamé. En effet, que ce soit à deux joueurs, trois joueurs ou quatre joueurs, je n'ai jamais - JAMAIS - perdu aux Mystères de Pékin - façon faussement humble de dire que j'ai toujours gagné.
Invaincu, je n'ai pas l'intention de remettre mon titre en jeu... Ne pas faire la partie de trop. Kasparov, Bolt, Prost, Zidane... ils sont tant à ne pas avoir su se retirer à temps... Je ne commettrai pas la même erreur. Je ne rejouerai jamais aux Mystères de Pékin.

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