Peu à peu, la lassitude et l’ennui s’installent. Les gifles et les claques cessent. Les larmes se ravalent. Les cris s’éteignent. Le calme s’impose de nouveau dans la rame.
Les regards se tournent vers moi. Je n’ai pas bougé de mon siège. Tout le long de la distribution de gifles, j’ai attendu. J’attends encore. Qu’attends-je ? je ne sais.
J’attends de voir comment tout ceci va se poursuivre et se terminer. Je ne suis pas rassuré. Je suis même inquiet... En effet, je suis en retard, très en retard - il me semble qu’il est bon de le rappeler - et de tels débordements ne sont pas de nature à me faire gagner du temps. Je remarque d’ailleurs que le métro est toujours arrêté dans le tunnel... quand repartira-t-on ?
J’attends de voir ce que l’on attend de moi. Oui, décidément, on me regarde. On me scrute. On m’épie. Je ne suis pas à l’aise. Je n’aime pas ces situations où je suis au centre de toutes les attentions. Si je voulais être objet de curiosité, j’écrirais des textes qui intéressent les gens, j’écrirais des livres qui se lisent. J’aimerais disparaître. J’aimerais me dissiper. J’aimerais m’évanouir. J’aimerais me cacher. Ici, dans mon propre texte, un pseudonyme - Maurice L. Maurice est un pseudonyme... bla-bla-bla, vous avez compris, relisez les passages correspondants, dans En Retard ou dans d’autres de mes textes - ne me suffit pas à passer inaperçu : les figurants ne font que me mettre en valeur, le lecteur me colle aux basques...
Puisqu’il ne m’est pas possible de m’éclipser sans être remarqué, je vais simplement partir. Comme si de rien était. Comme si sortir du train à ce moment là étai parfaitement naturel. Je me lève le plus doucement possible. Sans mouvement brusque. Sans geste qui pourrait être mal interprété. Sans (trop) trembler ni (trop) montrer ma peur. Me tourne, toujours aussi lentement, vers l’allée centrale du wagon. Fais un pas vers les portes.
Le doyen, celui qui a déclenché les hostilités, me met la main sur l’épaule.
J’attends de voir comment tout ceci va se poursuivre et se terminer. Je ne suis pas rassuré. Je suis même inquiet... En effet, je suis en retard, très en retard - il me semble qu’il est bon de le rappeler - et de tels débordements ne sont pas de nature à me faire gagner du temps. Je remarque d’ailleurs que le métro est toujours arrêté dans le tunnel... quand repartira-t-on ?
J’attends de voir ce que l’on attend de moi. Oui, décidément, on me regarde. On me scrute. On m’épie. Je ne suis pas à l’aise. Je n’aime pas ces situations où je suis au centre de toutes les attentions. Si je voulais être objet de curiosité, j’écrirais des textes qui intéressent les gens, j’écrirais des livres qui se lisent. J’aimerais disparaître. J’aimerais me dissiper. J’aimerais m’évanouir. J’aimerais me cacher. Ici, dans mon propre texte, un pseudonyme - Maurice L. Maurice est un pseudonyme... bla-bla-bla, vous avez compris, relisez les passages correspondants, dans En Retard ou dans d’autres de mes textes - ne me suffit pas à passer inaperçu : les figurants ne font que me mettre en valeur, le lecteur me colle aux basques...
Puisqu’il ne m’est pas possible de m’éclipser sans être remarqué, je vais simplement partir. Comme si de rien était. Comme si sortir du train à ce moment là étai parfaitement naturel. Je me lève le plus doucement possible. Sans mouvement brusque. Sans geste qui pourrait être mal interprété. Sans (trop) trembler ni (trop) montrer ma peur. Me tourne, toujours aussi lentement, vers l’allée centrale du wagon. Fais un pas vers les portes.
Le doyen, celui qui a déclenché les hostilités, me met la main sur l’épaule.
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