Il restait de la peinture sur la palette, du violet, du blanc et du jaune de Naples - une sorte d’ocre - après que j’ai fini la première couche des fonds de la dernière toile que j’ai entamée. Un bout de carton - celui qui ornait un coin de la toile vierge lorsqu’elle était encore sous cellophane et sur lequel on pouvait lire les caractéristiques (dimensions, grammage...), le nom du fabricant / vendeur ainsi que le code-barre - gisait au sol. Quelques coups de pinceaux - je ne les avais pas encore nettoyés, évidemment - au hasard, sans savoir ce que j’allais ensuite en faire.
Sur la platine tournait Machina / The Machines of God des Smashing Pumpkins. Plus particulièrement, juste quand je donnai ces premiers coups de pinceaux, passait le morceau Wound et son refrain If you wait I will wait / Taste I will taste / Love I will love / Run I will Run / To my last breath. En dix minutes j’avais, à partir de ces coups de pinceaux aléatoires, achevé cette petite image... Natacha (qui ne l’a pas encore vue) dira que ce n’est pas le temps que j’y ai passé qui compte...
To my Last Breath (18 x 14 cm)
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