Décidé à arrêter, je l’étais. Vraiment. Assez de me sentir nul. Assez de me savoir mauvais. Assez d’être déçu (voire honteux) de ma propre production. Il était temps de mettre un point final. Stop. Définitif.
Puis après trois jours de larmes (beaucoup de larmes), de souffrance, d’envies de m’arracher le bide et les entrailles et la gorge, envies de m’ouvrir les veines, de me cogner la tête contre les murs et de me filer des coups de ciseau à bois sur les doigts (et pas forcément au niveau des articulations entre les phalanges...), j’ai compris que j’étais accroc (et que la désintox n’est pas faite pour moi), qu’arrêter ce blog pourrait signifier arrêter d’écrire tout court (comment accepter un nouvel échec, encore un ?) et qu’arrêter d’écrire n’était pas concevable car écrire est toute ma vie et ma douleur et mon chemin de croix... pour le pire et pour le pire.
Il va falloir que je me supporte encore un peu...
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