soixante quinze ans après
le premier des poèmes
de ce recueil révélé
par une professeur de seconde
elle aussi s’en est allée
mon modeste hommage
à mon livre de chevet
j’ai longtemps rêvé
ce texte je l’ai fait
tourner en tous sens
dans ma tête des années
sans trouver la clef
je le livre ainsi
abandonné
aurais-je attendu
son centenaire
je n’aurais guère mieux fait
je ne suis pas de taille
comment lutter
avec un tel titre
La Mort viendra et elle aura tes yeux
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