J’ai mis trois jours à remettre la main sur la vingtaine de pages (écrites il y a trois ou quatre mois) de brouillon de mon prochain texte dont j’ai prévu la rédaction cet été. Trois jours à retourner les piles parfaitement entassées, à fouiller dans les dossiers classés avec soin. Trois jours ! Qu’on ne vienne plus me demander ou me conseiller de ranger mon bureau… je m’en sortais mieux quand il était en désordre.
Les coureurs du Tour de France ont prévu de faire grève durant une partie de l’étape du jour pour protester contre les conditions de sécurité. On aura tout vu… puisque c’est ainsi, moi aussi, je vais faire grève… je ne ferai pas la sieste devant la retransmission du jour… je regarderai tout, en intégralité, sans fermer l’œil (ni l’autre).
Maintenant que je les ai retrouvées, ces vingt et quelques pages de brouillon, j’ai la flemme de les relire… je vais me lancer ainsi, avec ce qu’il me reste en tête, sans vérifier mes notes… j’avais juste besoin d’une excuse pour perdre trois jours à ne rien faire.
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