Les voisins d’en dessous sont en train de déménager. Les voisins du dessus ne vont pas tarder à partir en vacances. Plus personne sous mes pieds ? Plus personne au-dessus de ma tête ? Je ne vous cache pas que l’été risque d’être très bruyant.
Hier soir, nous n’avons pas allumé la lumière pour enfin (?!?) écouter le Greatest Hits de The Police (enfin, la moitié du Greatest Hits…), laissant le soin au réverbère du trottoir d’en face de répandre son halo orange dans la salon. Profitant de cette semi-obscurité, je me suis placé à la fenêtre et ai observé la rue - il ne se passait rien - puis l’immeuble d’en face dont un petit quart des appartements étaient éclairés de l’intérieur. J’ai scruté chacun de ces appartements où une ampoule brillait. À la recherche d’un signe de vie. Je n’ai vu personne. Absolument personne. Ni silhouette, ni ombre, ni mouvement. Comme si toutes ces pièces éclairées étaient vides, comme si la lumière y brûlait pour rien… C’est pas Versailles ici ? Et bien, si…
Pris cette nuit d’une envie d’uriner (ça arrive même aux meilleurs), je n’ai fait craquer aucune lame du parquet sur le chemin des toilettes. Je me suis fait peur. Un tel silence, aussi peu de bruit, j’ai cru que j’avais oublié de me lever.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire