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Allumant ce matin comme par un mauvais réflexe le téléviseur à une heure à laquelle d’habitude je ne regarde pas la télévision, je suis tombé (sur Arte) sur une émission de voyage et de reportages sur des pays étrangers et ai découvert une recette suédoise : le Janssons Frestelse - comprendre la Tentation du fils de Jean. Un délice, paraît-il.

Il s’agit d’un gratin de pomme de terre à la crème, aux oignons et aux anchois. Je vais en préparer un pour Natacha. Bon, elle n’aime pas les anchois… je vais donc les remplacer par de beaux morceaux de lard. Et pour totalement compenser la suppression du poisson, pour redonner un peu plus de goût, je vais mettre moins de crème et ajouter du reblochon. On va se régaler…

Je me suis longtemps moqué de ceux (souvent des vieux) qui disent regarder le Tour de France (cycliste) dans l’unique but d’admirer les paysages et monuments de France… aujourd’hui, je regarde le Giro et la Vuelta en notant le nom des villes et églises à aller visiter quand nous serons autorisés à voyager de nouveau. Ahhh… Burgos…

Plus que cinq minutes de JT. La présentatrice, perchée sur des talons d’une hauteur échassière, immobile - je soupçonne qu’elle est incapable de se déplacer dans ces escarpins visiblement conçus pour entraîner les danseuses à faire des pointes et qu’elle n’enfile ceux-ci que quelques secondes avant le début de la transmission, directement à sa place, sur le plateau, face caméra - assène Impossible d’échapper au phénomène XXX pour lancer un sujet sur le dernier jeu ou la dernière série pseudo-comique ou le dernier duo prétendument musical à la mode chez les adolescents… 

Et bien, si, jusqu’alors, j’avais parfaitement réussi à y échapper au phénomène truc ou machin… et je ne m’en portais pas plus mal.