Si j’ai posté il y a quelques jours un nouveau numéro de Une Folle Nef, c’était parce que je n’avais pas grand chose d’autre de prêt en stock. Je n’avais pas avancé sur ce projet depuis près d’un an et n’y pensais plus vraiment.
En publier un nouveau numéro m’a cependant donné envie de me remettre au petit jeu qui consiste à écrire des petits poemlm sans stylo ni crayon, en supprimant les mots d’un texte préexistant. J’avais oublié ce que ce jeu suppose de concentration et ce qu’il coûte en souris de tipp-ex. Il y a donc eu quelques ratés hier soir… et j’ai terminé mes suppressions au feutre.
Le numéro attribué à ce billet, il vaut mieux ne pas en tenir compte, il ne rappelle que la date du jour. Et pour plus de clarté, j’ai recopié plus bas la phrase obtenue - j’en ai profité pour faire de même avec les autres numéros déjà publiés.
La nuit tapie au fond du temps cicatrise la lumière et lâche dans les angles des draps massés autour de moi, entonnoir de sommeil, quelques gouttes de mots d’enfant inventif qui doute.
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