vendredi 25 février 2022

# 1151

Les mots anglais peuvent être prononcés presque n’importe comment. Il se trouve forcément un endroit dans le monde (Glasgow, Cwmaman, Paris (Texas), Canberra, Calcutta, Lagos, Winnipeg…) ou un anglophone doté d’un incompréhensible accent le prononce de cette même façon.
Et, alors, en une phrase, avec tous ces mots prononcés l’un à la manière indienne, l’autre à la canadienne, nigériane, nord-irlandaise, etc., on peut faire le tour du monde.



Couché à 11h30 du soir, je me suis levé à 20h45 du matin.



J’avais une idée stupide - que je trouvais stupide - pour un billet ou un très court texte, que j’avais notée dans mon carnet sans véritable intention de l’utiliser un jour tant elle me paraissait idiote, cette idée de pluie à l’intérieur.
Et voilà qu’en feuilletant dans une librairie hier un recueil de Michaux - je l’ai acheté, ce recueil, en édition de poche - je trouve dans un court poème en prose la même idée ou presque… et c’était brillant.
C’est donc ceci être poète, transformer une idée stupide en texte lumineux ?
Y arriverai-je un jour ?

Aucun commentaire: