Vendredi, 10h. Enfin, j’ai fini de corriger les devoirs-maison et les interrogations que j’accumulais depuis 5 ou 6 semaines… Juste à temps pour recevoir mes 50 copies de DNB Blanc à corriger. Et en attendant les 60 copies de Contrôle Commun de 4° de mardi.
La vie de prof est un perpétuel empilement de bêtises d’élèves à évaluer.
Je quitte le collège à midi et quart, mon paquet de copies de DNB blanc sous le bras. Je croise mes élèves, enfin libérés de cette épreuve, un peu fatigués aussi.
- Vous partez avec les copies pour le week-end ?
- Eh bien oui…
- Bien fait.
Ils ont de la chance, j’adore ce genre de petites insolences.
Ils en profitent pour demander :
- C’est vous qui corrigez ma copie ? Et la mienne ? Et la mienne ?
- Je n’ai pas droit de vous dire quelles copies je corrige…
- De toute façon, on arrivera à reconnaître… si on arrive pas à déchiffrer les annotations, c’est que c’est vous…
Ils ont de la chance, j’adore ce genre de petites insolences.
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