Lu sur Le Monde en ligne (le début - l’intégralité était réservée aux abonnés - d’) un article (sur ces adeptes de sites de (re)vente en ligne qui prennent un plaisir immense à confectionner les colis. Qui, lorsqu’ils réalisent une vente, se réjouissent presque davantage de l’empaquetage à venir que du vide occasionné dans les placards ou de l’argent qu’ils vont en tirer.
Je me suis un peu reconnu, je l’avoue, dans cette description.
Je suis déçu de ne pas avoir eu cette idée de texte de moi-même.
Ç’eut été une bonne chevillardise : si je revends mes livres, disques, vêtements et objets de décoration, ce n’est pas pour gagner de quoi en acheter de nouveaux mais pour le plaisir de les mettre en carton - on n’a pas l’occasion de déménager tous les jours.
J’aurais parlé choix d’adhésif, découpe de carton, papier bulle et polystyrène. Je me serais moqué du manque de soin avec lequel les livreurs s’occupent du paquet. Des coups de cutter du destinataire qui ne respecte pas mes efforts, comme un enfant à Noël arrache sans le regarder le paquet cadeau confectionné avec soin.
Je pourrais encore l’écrire maintenant, ce texte… mais non, j’aurais trop l’impression d’être un plagiaire. Et je ne vais commencé à plagier des articles de journaux. Surtout ce genre de chronique sans grand intérêt - désolé d’être si condescendant.
Tant pis, ça n’aurait de toute façon probablement pas été un très bon texte.
Et puis, question carton, j’ai déjà la réécriture de Dans la Boîte au programme (depuis plusieurs années).
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