À la FNAC samedi, mes oreilles qui traînent.
Une jeune femme tend un pavé à son compagnon. Le Seigneur des Anneaux en un seul volume.
- On dirait un dictionnaire. Regarde, regarde, on dirait un dictionnaire. Faut être sacrément motivé pour lire tout ça… non mais on dirait un dictionnaire, quoi.
Pour ma part, je trouve qu’il faut déjà être sacrément motivé pour se taper les douze heures de film…
Un groupe d’ados.
- L’assistante sociale, elle est venue une seule fois à la maison… mon père il l’a fait partir à coup de lance-pierres…
(Admiratif) - C’est un fou, ton père, c’est un fou…
Ce qui explique donc pourquoi l’assistante sociale a eu besoin de venir mais n’explique pas pourquoi elle n’a pas eu besoin de venir une seconde fois.
Sur les présentoirs, deux romans d’Olivia Ruiz. Et un d’Isabelle Carré. À une époque, les acteurs et actrices qui voulaient s’offrir une récréation se mettaient à chanter (exemples). Et les chanteurs et chanteuses se piquaient de cinéma. Ils écrivent désormais. Soit.
J’ouvre au hasard, au beau milieu, l’un des bouquins d’Olivia Ruiz. Et, je n’y peux rien, je tombe direct sur un passage osé. Une scène de cul, disons-le. À la première personne. Olivia - je ne sais comment s’appelle le personnage du roman… dans ma tête c’est Olivia Ruiz elle-même… j’ai toujours bien aimé Olivia Ruiz - se fait baisser sa culotte par un mec qui lui dit qu’il veut la baiser - son précédent mec lui disait qu’il voulait lui faire l’amour, elle trouve ça à la fois vulgaire et excitant qu’on veuille la baiser - et qui lui prodigue un cunnilingus.
Je repose le livre un peu gêné… honteux même… en effet, comment expliquer que je ne bande pas ?
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