Natacha n’était pas là cette semaine là. Rochefort ou Annecy, je ne sais plus. J’en ai profité pour regarder la tévé le soir. J’ai regardé Rambo, le lundi je crois. Le lendemain, j’ai enchaîné trois documentaires sur des peintres. Le premier sur Munch. Le second sur Kandinsky et Münter. Je ne me souviens du nom du peintre auquel était consacré le troisième.
Au fur et à mesure de la soirée est montée une rage. Une urgence. Un besoin. Une nécessité. Peindre. Et vite. Très vite. Je me suis couché à 1h30 ou 2h00. Une copie d’un Heckel choisi un peu au pif dans un livre sur l’expressionnisme. Une copie réalisée sans pinceaux ou presque, juste quelques traits à la fin. Une copie que je voulais belle et laide à la fois. Je crois que j’ai surtout réussi le côté laid - et ça ne me déplaît pas.
Il faudrait que je retrouve plus souvent cet état d’esprit.
D’après Le Jour de Verre d’Erich Heckel
(A4, gouache sur carton)
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