Excusez mon retard… vous comprenez, il n’y avait personne sur la route… personne pour klaxonner… personne pour me faire des appels de phares… personne pour me coller au pare-chocs… personne pour m’insulter et me faire de grands signes… bref, personne pour m’empêcher de respecter les limitations de vitesse… et du coup, je ne suis pas parti assez tôt.
Je ne sens plus mes amygdales - une collègue qui couve une bonne petite crève. Et tu les sens d’habitude ?
J’ai reçu des mails hier. Des mails de vœux. Titrés « avant qu’il ne soit trop tard ». Ou « il restait encore quelques heures ». Envoyés par ceux qui furent mes amis, avant. Furent. Est-on encore amis quand on ne s’est pas vus depuis deux trois cinq ans ? Et qu’on ne s’échange des nouvelles qu’au mois de janvier, pour les vœux.
Je ne comprends pas bien ce que sous-entendent ces vœux tardifs. Qu’on se sent obligé de m’écrire mais qu’on a tant repousser l’échéance qu’on ne le fait qu’au tout dernier moment ? Qu’on a attendu autant que possible mes propres vœux - en vain ? Est-ce un reproche ? Je suis agacé. Je préfère le silence aux fausses effusions qui sentent la rancoeur.
Les mails rejoignent directement la corbeille, sans que je les lise. Peut-être suis-je simplement un connard.
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