Hier, chez Point Show, disquaire limougeaud, entendu :
- comment ils faisaient à l’époque pour enregistrer tout ça ? hein ? alors qu’ils avaient même pas nos super ordinateurs… moi, ça me fascine…
Je me retourne, elle a les cheveux roses, les vêtements patchworkés, le visage multicolore de maquillage, avec des dessins ou signes cabalistiques sur les joues. Entre 15 et 20 ans, impossible d’être plus précis sans lui ôter ses peintures de guerre.
- et les vinyles, ça me fascine encore plus, comment ça arrive à faire de la musique alors que, à la base, c’est juste une rayure, hein ?
- oui, enfin, un CD, c’est pire, y a même pas la rayure.
Son compère, plus âgé, plus banal dans son accoutrement, semble malicieux.
- c’est vrai, c’est fou le CD aussi… moi, ça me fascine… c’est comme le téléphone… comment elle fait notre voix pour être transportée alors qu’elle rentre pas, enfin pas vraiment, dans l’appareil et pour ressortir ailleurs, hein ? j’aimerais bien savoir…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire