Le cidre eau électrique.
Mes professeurs d’allemand et d’anglais de sixième et de cinquième nous demandaient d’adopter lors de leurs cours un prénom germain ou briton-ricain. Comme si s’appeler Siegfried ou Brandon favorisait l’apprentissage des déclinaisons ou des verbes irréguliers ou donner envie de s’intéresser à la culture de nos voisins d’outre Rhin ou d’outre Manche.
D’un autre côté, je ne peux qu’admirer ces professeurs qui s’astreignaient à retenir deux prénoms par élève et qui, de souvenir, ne se trompaient que peu, moi qui au bout de huit mois appelle encore Timéo Mattéo et Kéan Killian.
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