à mon grand étonnement, je n’eus pas à tirer bien fort pour arracher au sol ce futur géant à gland qui menaçait d’ici quelques dizaines d’années à peine d’envahir, de barrer un chemin au Mas du Puy, à Ambazac… il avait résisté je ne sais comment, par chance ou par malice ou par vigueur, au rotofil que j’avais passé cinquinze minutes auparavant… c’est dire s’il était urgent d’intervenir avant que la hache et les scies à leur tour ne ratent leur mission… alors je l’ai saisi à la base du tronc et je l’ai déraciné… tout est venu, son élancement vers les profondeurs terrestres, le fruit dont il était issu et frêle verdure hors sol… je l’ai regardé, longuement admiré, et je l’ai trouvé si parfait que j’ai décidé de le replanter ailleurs, là où il ne risquait pas de provoquer de détour…
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