En un mois et quelque chose comme 5000 kilomètres, j’ai changé du tout au tout ma façon de conduire.
Début septembre, je conduisais en regardant le compteur de vitesse. Être toujours pile poil sur la limitation pour rentrer le plus vite à la maison ou partir le plus tard possible de la maison.
Puis, j’ai commencé à enchaîner les visites à la station service… et, le temps étant de l’argent, j’ai calculé que partir 15 minutes plus tôt et rentrer quinze minutes plus tard me valait quelques euros par jour.
Je roule désormais avec l’indication de la consommation instantanée. C’est devenu une obsession. Consommer le moins d’essence possible. Être économe et écolo au passage - si, en plus, on peut se donner bonne conscience d’être radin…
Or, je vais vous donner un truc basé sur mes observations - c’est une donnée totalement empirique - pour économiser de l’essence. Il suffit de moins appuyer sur l’accélérateur. Être toujours souple dessus la pédale. Ne faire que l’effleurer. Voire ne pas l’utiliser. L’ignorer. Alors certes, on ralentit, on ralentit. Même dans les descentes parfois on ralentit. C’est le prix à payer pour gagner de l’argent.
Ralentir toujours ralentir davantage. On finit même par ne plus avancer. Sur le plat. On s’arrête. Ça tire un peu sur la batterie, les feux de détresse. Si peu par rapport aux quelques litres au 100 km quand on refoule. Dans les montées, on menace même de reculer. Il faut mettre le frein à main. On ne consomme plus.
Voilà, économie d’essence, j’arrête de rouler.
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