Je me suis peu battu à l’école - essentiellement au collège, le nombre de fois se compte sur les doigts d’une main. Je me rappelle chacune de ces bagarres, chacun de mes agresseurs - je ne crois pas avoir jamais commencé un combat.
Et si, à chaque fois, j’ai pris une raclée, j’en ai au moins tiré quelque enseignement, ne serait-ce qu’une leçon d’humilité…
… tandis que mes opposant soit ne se souviennent pas de ces pugilats (ni de moi d’ailleurs), n’ont donc rien appris et sont restés aussi cons qu’à l’époque, soit sont aujourd’hui torturés par les remords - je ne peux imaginer qu’ils se rappellent m’avoir fait tant de mal et qu’ils s’en moquent, l’humanité n’est pas si mauvaise, si ? - sans possibilité de rédemption - je ne pardonne pas.
D’une manière ou d’une autre, 25-30 ans plus tard, je suis en quelque sorte le vainqueur moral de chacun de ces combats. Pan ! Dans vos gueules, enculés…
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