Je prépare, pour l’édition future de mes Œuvres Complètes, l’établissement d’un (ou plusieurs) volume(s) consacré(s) à mes Correspondances. N’en entretenant aucune, je suis chargé de tout le boulot. Écrire des lettres à des personnes fictives n’est pas grand problème. Inventer ces personnes, les doter d’une biographie minimale n’est pas bien compliqué non plus. En revanche, rédiger leurs réponses est un vrai calvaire. Car il ne faudrait pas que leurs lettres brillent davantage que les miennes. Ils ne sont après tout que des faire-valoir. Mais il ne faudrait pas non plus que leurs missives soient si pauvres qu’elles ne justifient pas que je poursuive avec leur auteur imaginaire un échange épistolaire. Comment être plus mauvais que moi-même sans tomber dans la caricature du mauvais ?
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