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Je n’y connais pas grand chose en botanique (ta race) mais je sais qu’il existe plusieurs sortes de lianes. De nombreuses sortes de lianes. C’est un terme extrêmement ambigu que celui de liane. Le kiwi - je n’en mange plus que des jaunes depuis des années - par exemple, est le fruit d’une liane. Le houblon - je peux compter sur les doigts d’une main (je suis certes atteint de polydactylie) le nombre de bières que j’ai bues depuis le début de l’année ; je n’ai pas pour autant perdu mon ventre à bière - est une autre sorte de liane. Il faut donc que je sois plus précis concernant ces lianes.
Les lianes dont je parle ressemble à s’y méprendre à une corde, comme celle après laquelle il fallait grimper en EPS - je n’ai jamais été foutu de monter à plus de deux mètres cinquante, soit ma taille et l’impulsion de départ - même aspect desséché, même tressage. On peut d’ailleurs en tenter l’ascension (si l’on sait comment s’y prendre) ou jouer à Tarzan en s’y balançant (je l’ai fait de nombreuses fois, enfant et pré-ado, plus tar également), ces lianes semblent solidement accrochées aux hautes branches des arbres. Il suffit pourtant de tirer d’un coup bien sec pour les décrocher de leur point d’ancrage.
Je ne suis pas certain que cette sommaire description soit suffisante.
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