mardi 14 octobre 2025

14 octobre

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Je les suis là où ils emportent la corde. Peut-être, m’imagine-je, en ont-ils d’autres là où ils vont, des cordes, en réserve, tout un stock. Ils ne vont pas bien loin, ça tombe bien, j’aurais sinon laissé tomber, je ne les aurais pas suivi jusque dans la tombe, après tous ces efforts à tirer sur la corde. En effet, un bâtiment des plus architecturalement laids, disons archi-laids, jouxte le terrain herbeux. Pas de doute, aussi moche, c’est un gymnase. Ils rentrent au vestiaire, l’équipe de tire-à-la-corde, leur entraînement achevé.

Un gymnase, n’est-ce pas l’endroit rêvé pour que mes rêves partent en fumée ? On n’en voit plus beaucoup des profs de péesse la clope au bec, certes, mais dans un coin toujours d’un gymnase, il y a des cordes suspendues au plafond, une lisse une autre à noeuds, pour y monter. Ce que je recherche exactement. Ce gymnase là ne fait pas exception. Je ne m’occupe pas de la nouée, comment fumer ça ? Pour l’autre en revanche, c’est le moment de résoudre deux énigmes de mon adolescence liées à la corde à grimper.
La première : comment est-il possible d’y monter ? - j’en suis incapable.
La seconde : comment peut-on la décrocher ? Si on y monte et qu’on la décroche de son crochet, on tombe avec elle ou bien on reste soi-même accroché au crochet sans moyen pour redescendre. Quelle technique faut-il inventer ?

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