lundi 31 août 2020

C la rantré !!! (1)

Rentrée particulière, différente.
Les traditionnelles questions adressées au prof de maths (les profs de français, d’histoire et autres ont sûrement droit à des questions équivalentes) en début d’année - À quoi ça sert les maths ? Pourquoi on doit apprendre le théorème de Phytagore (la faute d’orthographe ne s’entend pas à l’oral, c’est un des plaisirs de l’écrit) ou à additionner des fractions de nombres relatifs - vont peut-être, cette année, laisser place à des questions plus générales, plus d’actualité : À quoi sert le masque ? Pourquoi on doit le porter toute la journée ? 

Ça fera un peu de changement. Plutôt bienvenu pour les enseignants.

Les réponses cependant seront les mêmes.
À quoi ça sert ? À rien.
Pourquoi alors ? Juste pour te faire chier, sale gosse. Quand t’en auras vraiment marre, t’arrêteras de poser des questions à la con et tu te contenteras de faire ce qu’on te dit.

dimanche 30 août 2020

Dans la cuisine

Qui va se dévouer pour enfin réconcilier les œufs brouillés ?



Tu as trop bu. Tu vois double. Si, si, je t’assure. D’ailleurs, il n’y a qu’un o à alcol.



Le poiré de ce midi avait goût de pomme...


samedi 29 août 2020

To my Last Breath

Il restait de la peinture sur la palette, du violet, du blanc et du jaune de Naples - une sorte d’ocre - après que j’ai fini la première couche des fonds de la dernière toile que j’ai entamée. Un bout de carton - celui qui ornait un coin de la toile vierge lorsqu’elle était encore sous cellophane et sur lequel on pouvait lire les caractéristiques (dimensions, grammage...), le nom du fabricant / vendeur ainsi que le code-barre - gisait au sol. Quelques coups de pinceaux - je ne les avais pas encore nettoyés, évidemment - au hasard, sans savoir ce que j’allais ensuite en faire.
Sur la platine tournait Machina / The Machines of God des Smashing Pumpkins. Plus particulièrement, juste quand je donnai ces premiers coups de pinceaux, passait le morceau Wound et son refrain If you wait I will wait / Taste I will taste / Love I will love / Run I will Run / To my last breath. En dix minutes j’avais, à partir de ces coups de pinceaux aléatoires, achevé cette petite image... Natacha (qui ne l’a pas encore vue) dira que ce n’est pas le temps que j’y ai passé qui compte...

To my Last Breath (18 x 14 cm)


vendredi 28 août 2020

Wie heisse ich ?

Je m’appelle Maurice.

On n’en trouve plus des Maurice. Pas de mon âge. Encore moins des plus jeunes. Maurice est un prénom de vieux...


Et ça tombe plutôt bien car, vieux, je le deviens un peu plus chaque jour. Maurice est un prénom que je porte avec un peu plus d’aisance, d’élégance et de pertinence à chaque instant...

... les Kevin, les Enzo, les Jordan (complétez la liste comme bon vous semble) ne peuvent pas en dire autant... tout le monde n’a pas la chance de s’appeler Maurice.

jeudi 27 août 2020

Je en est un

Hier, j’ai oublié d’être un autre. Oublié de jouer un rôle. Ai été ce moi-même que je redeviens quand je n’y prends garde, quand je me relâche.

Grand succès auprès de mes (pas si) semblables. On m’a trouvé charmant, sympa, intéressant. Drôle.  Spirituel. Certaines (et même certains) m’ont trouvé séduisant. Même physiquement, j’étais plus beau qu’à l’accoutumée...




Qu’est ce que je me suis fait chier... c’est vraiment rasoir d’être comme tout le monde.

mercredi 26 août 2020

No Selfie

Il restait de la peinture sur la palette après La Sieste... il en restait encore après... mais je me suis arrêté là...

No Selfie
(12 x 9,5 cm)

mardi 25 août 2020

La Sieste (2)

Tentative de mise en place et essai de colorisation à partir des éléments présentés hier.

Oui, j’ai trouvé du calque...


Deux essais d’arbres rouges
(10,5 x 14,5 cm)

La Sieste
(18 x 24 cm)

Dans mon esprit, La Sieste est une esquisse pour une toile plus grande, plus riche, plus construite, plus... mais je m’arrêterai peut-être là, je ne vais pas toujours au bout, au fond des choses...