Je tiens à m'excuser auprès de tous les vacanciers de la grande plage des Sables d'Olonne que j'ai perturbé dans leurs rituels balnéaires. Je suis désolé de ne pas (cette année) avoir joué aux raquettes ou au ballon ou au Mölkky sur le sable, de ne pas avoir érigé de château de sable, de ne pas avoir creusé de trous non plus, de ne pas avoir beaucoup lu les recueils de poésie que j'avais amené (je ne lis jamais de romans sur la plage), de ne pas m'être contenté de bronzer (j'ai une peau de roux)...
Oui, je suis désolé (cette année) d'avoir eu l'idée saugrenue de me battre avec le vent qui voulait à tout prix tourner les pages de mon cahier et d'avoir dessiné sous les rafales de sable. Si j'en juge par vos regards incrédules voire choqués, je n'avais pas à faire ça sur la plage, ce n'était pas l'endroit pour une telle pratique... Croyez-moi, je ne cherchais pas à me démarquer à tout prix, je ne cherchais pas à faire l'intéressant, je n'aime rien tant que la discrétion, passer inaperçu... Pour ne pas vous déranger, j'ai même renoncé à apporter mes tubes de gouache, pourtant achetés à cet effet...
Quelques vues (les moins ratées) du remblai des Sables d'Olonne depuis la plage.
Carnet de voyage
Carnet de voyage
Carnet de voyage
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire