J'ai décidé d'être créateur de tendances, d'être influenceur - je ne suis pas sûr de ce que ces termes signifient exactement, peu m'importe ceci dit - d'inventer, d'inaugurer les comportements que tout le monde bientôt copiera et adoptera, d'être un pionnier.
Ainsi, la théorie de l'effondrement m'a donné l'idée d'un nouveau type de tourisme : le tourisme de tragédies. Avec la prochaine multiplication des guerres, famines, épidémies et autres catastrophes naturelles, nous ne manquerons pas de lieux où se réjouir du malheur des autres (puisqu'il semble que se soit le seul plaisir qui nous soit encore accordé)... il y a là un formidable créneau à exploiter. Nous visiterons les ruines encore chaudes, encore tremblantes, et les restes de civilisations tout juste disparues - en quelque sorte antiquités datant de la veille se mêlant aux antiquités vieilles de plusieurs siècles. Nous nous enivrerons du haut des éboulis ou de la profondeur des cratères... Du jamais-vu ! Du grandiose !
Bien sûr, un tel tourisme ne va pas sans danger. À réserver aux amateurs de sensations fortes... il faut être prêt à prendre tous les risques, à braver les interdits, à dépasser ses peurs et à mettre sa vie en péril...
Bien sûr, un tel tourisme ne va pas sans danger. À réserver aux amateurs de sensations fortes... il faut être prêt à prendre tous les risques, à braver les interdits, à dépasser ses peurs et à mettre sa vie en péril...
Pour ma part, j'ai déjà mis en pratique ce tourisme de catastrophe. Pas plus tard que la semaine dernière, malgré les risques de crues imprévisibles, je me suis rendu dans une ville perpétuellement victime d'inondations : Venise.
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