Privé de vélo. Indigne du jaune d'or - que l'on devine encore sous les tâches de sang et de de café - à faire pâlir d'envie feu Raymond Poulidor - lorsque j'ai pour la première fois écrit cette phrase dans mon cahier, celui consacré à En Retard, Poulidor était encore vivant ; tempus fugit, le temps passe si vite - de ma chemisette, je l'ôte dans une anacoluthe que n'aurait pas reniée un enfant de 8 ans et la jette à la Seine qui coule au delà du parapet, 10 mètres plus bas, sans me rendre compte que ma chemisette est, comme je l'ai déjà dit, dit, dit et redit et reredit, un polo.
Les textes ne tiennent pas toujours leurs promesses. On attend une grande révélation, on compte sur un retournement de situation imprévisible, on s'attend à un tour de passe-passe, on pense que l'auteur a, dans sa manche, un coup d'éclat d'avance qui lui permettra de se sortir de la situation inextricable dans laquelle il s'est lui-même fourré... on est parfois déçus. Comment vais-je me rendre compte que je porte un polo ? était la question qui vous tenait en haleine depuis le début du texte. À force d'anticiper, de sans cesse repousser l'utilisation de cet atour majeur, j'ai manqué le moment le plus opportun de l'utiliser, je me suis laissé dépasser par les événements, j'ai loupé le coche, bref... je suis en retard... on l'a compris. Je n'ai jamais su que je portais un polo et non chemisette... Ce qui aurait pu être une excellente situation comique a fait plouf. Toutes mes excuses pour mon manque de maîtrise...
Ma décision, jeter ma chemisette - peut-être en était-ce une, finalement, je ne le saurai jamais - à la flotte était un peu précipitée. Ce n'était d'ailleurs pas vraiment une décision. Une décision est (normalement) réfléchie. Une décision est un choix. Jeter ma chemisette à la baille tenait plus de l'ordre du réflexe. Du mauvais réflexe. Un coup de sang. Toutes mes excuses pour mon manque de self-control...
Je me retrouve torse-poil en plein Paris.
Les textes ne tiennent pas toujours leurs promesses. On attend une grande révélation, on compte sur un retournement de situation imprévisible, on s'attend à un tour de passe-passe, on pense que l'auteur a, dans sa manche, un coup d'éclat d'avance qui lui permettra de se sortir de la situation inextricable dans laquelle il s'est lui-même fourré... on est parfois déçus. Comment vais-je me rendre compte que je porte un polo ? était la question qui vous tenait en haleine depuis le début du texte. À force d'anticiper, de sans cesse repousser l'utilisation de cet atour majeur, j'ai manqué le moment le plus opportun de l'utiliser, je me suis laissé dépasser par les événements, j'ai loupé le coche, bref... je suis en retard... on l'a compris. Je n'ai jamais su que je portais un polo et non chemisette... Ce qui aurait pu être une excellente situation comique a fait plouf. Toutes mes excuses pour mon manque de maîtrise...
Ma décision, jeter ma chemisette - peut-être en était-ce une, finalement, je ne le saurai jamais - à la flotte était un peu précipitée. Ce n'était d'ailleurs pas vraiment une décision. Une décision est (normalement) réfléchie. Une décision est un choix. Jeter ma chemisette à la baille tenait plus de l'ordre du réflexe. Du mauvais réflexe. Un coup de sang. Toutes mes excuses pour mon manque de self-control...
Je me retrouve torse-poil en plein Paris.
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