J'entends par là, par me résoudre, que je ne pensais pas devoir prendre le métro aussi tôt dans le texte. Je pensais ne prendre le métro qu'à la toute fin de En Retard, juste avant l'épisode final, juste avant l'apothéose. Je pensais finir (ou presque) En Retard dans le métro. Finir (ou presque) là où tout a commencé. Boucler la boucle.
Je vois des visages étonnés, je vois des sourcils se soulever, j'entends protester... Ceux qui ne trouvent rien à redire n'ont pas bien lu le texte ou n'en ont pas retenu grand chose : En Retard n'a pas commencé dans le métro mais dans mon appartement, juste devant ma salle de bains que je renonçai à rejoindre.
Pourtant, En Retard est bel et bien né dans le métro ou, pour être plus précis, dans son proche cousin qu'est le RER, une espèce de train déguisé en métro à moins que ce ne soit le contraire, quelque part entre Gare du Nord et Roissy - Charles de Gaulle... Pour la légende - qui (pour citer (ou plus exactement paraphraser) cet excessivement mauvais film qu'est Mon Nom est Personne) si elle est plus belle que l'histoire, doit être imprimée plutôt que celle-ci - et pour préserver la pureté parisienne de En Retard, nous dirons que le texte est né dans le métro.
Ma plus grande peur en avion n'est ni le décollage ni l'atterrissage ni les trous d'air ni l'hypothétique crash ni le sandwich dégueulasse servi comme collation. Ma plus grande peur est de manquer l'avion. Ma seconde plus grande peur est celle que me procure le prix des billets. Ces deux peurs sont intimement liées.
Ce jour-là, je partais, ou plutôt nous partions - mais je n'évoque pas ma moitié dans mes fictions (j'ai d'ailleurs indiqué vivre seul, avec une chatte grise pour seule compagnie) : je m'en tiendrai donc à la première personne du singulier - en voyage. À Malte. Et j'ai passé toute la matinée, notamment la demie heure ou les trois quarts d'heure de RER entre Paris et l'aéroport à me répéternous sommes (j'ai dit que je m'en tiendrai à la première personne du singulier) je suis en retard, je suis en retard, je suis en retard. Comme pour Dring en son temps, cette obsession s'est transformée en leitmotiv qui est devenu idée de texte ou plutôt point de départ d'un texte que j'ai commencé à brouillonner quelques heures plus tard sur le papier à lettre de l'hôtel où nous je séjournais.
Je ne vais pas faire tout un fromage (quelle expression ridicule) de devoir prendre immédiatement le métro, je voulais simplement vous faire part de ma déception... quand faut y aller, faut y aller.
Je vois des visages étonnés, je vois des sourcils se soulever, j'entends protester... Ceux qui ne trouvent rien à redire n'ont pas bien lu le texte ou n'en ont pas retenu grand chose : En Retard n'a pas commencé dans le métro mais dans mon appartement, juste devant ma salle de bains que je renonçai à rejoindre.
Pourtant, En Retard est bel et bien né dans le métro ou, pour être plus précis, dans son proche cousin qu'est le RER, une espèce de train déguisé en métro à moins que ce ne soit le contraire, quelque part entre Gare du Nord et Roissy - Charles de Gaulle... Pour la légende - qui (pour citer (ou plus exactement paraphraser) cet excessivement mauvais film qu'est Mon Nom est Personne) si elle est plus belle que l'histoire, doit être imprimée plutôt que celle-ci - et pour préserver la pureté parisienne de En Retard, nous dirons que le texte est né dans le métro.
Ma plus grande peur en avion n'est ni le décollage ni l'atterrissage ni les trous d'air ni l'hypothétique crash ni le sandwich dégueulasse servi comme collation. Ma plus grande peur est de manquer l'avion. Ma seconde plus grande peur est celle que me procure le prix des billets. Ces deux peurs sont intimement liées.
Ce jour-là, je partais, ou plutôt nous partions - mais je n'évoque pas ma moitié dans mes fictions (j'ai d'ailleurs indiqué vivre seul, avec une chatte grise pour seule compagnie) : je m'en tiendrai donc à la première personne du singulier - en voyage. À Malte. Et j'ai passé toute la matinée, notamment la demie heure ou les trois quarts d'heure de RER entre Paris et l'aéroport à me répéter
Je ne vais pas faire tout un fromage (quelle expression ridicule) de devoir prendre immédiatement le métro, je voulais simplement vous faire part de ma déception... quand faut y aller, faut y aller.
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