mardi 12 mai 2020

Paresse

Je ne sais combien j’ai de textes en moi, de combien de textes je pourrai accoucher avant de m’effondrer, vide, évidé. Qui sait quel sera le volume, à la fin, de mes œuvres complètes ? Suis-je déjà proche de la panne sèche ? Ai-je seulement achevé la première étape d’un long, long, très long voyage ? Comment savoir ?


S’il me reste beaucoup à écrire, pas la peine de me presser, ce n’est pas une journée de plus ou de moins à souffrir sur mes brouillons qui changera quoi que ce soit à la montagne de travail qui se présente à moi.
S’il me reste peu à écrire, il ne faut rien précipiter : comment m’occuperai-je quand je n’aurai plus rien à pondre ?


Dans tous les cas, j’ai une bonne excuse pour avoir glandé toute la journée... nouvelle page blanche.

Aucun commentaire: