Je ne sais combien j’ai de textes en moi, de combien de textes je pourrai accoucher avant de m’effondrer, vide, évidé. Qui sait quel sera le volume, à la fin, de mes œuvres complètes ? Suis-je déjà proche de la panne sèche ? Ai-je seulement achevé la première étape d’un long, long, très long voyage ? Comment savoir ?
S’il me reste beaucoup à écrire, pas la peine de me presser, ce n’est pas une journée de plus ou de moins à souffrir sur mes brouillons qui changera quoi que ce soit à la montagne de travail qui se présente à moi.
S’il me reste peu à écrire, il ne faut rien précipiter : comment m’occuperai-je quand je n’aurai plus rien à pondre ?
Dans tous les cas, j’ai une bonne excuse pour avoir glandé toute la journée... nouvelle page blanche.
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