Le commissariat le plus proche est sur mon chemin. Dans la bonne direction. Ça tombe bien, pour le mieux... je suis en retard. Qu’ils m’embarquent et m’avancent ne peut que m’aider. Et on me porte - je ne fais pas vraiment d’efforts pour tenir sur mes jambes : les deux flics me prennent par les épaules. Et on me transporte. En voiture. Qui certes sent un peu le vomi et la clope et le vin en cubi et le slip pas lavé et les chaussettes pas fraîches. En voiture, tout de même. Il n’y a vraiment pas de quoi se plaindre...
... à moins de ne pas supporter les insultes, les intimidations, les bourrages de côtes, les gifles et les crachats...
... mais je ne vais pas me répandre à propos des violences, physiques ou non, policières... j’aurais l’air de faire allusion à un mouvement contestataire international en cours, l’air de me raccrocher (pour de simples raisons marketing - je ne soutiens ni ne m’oppose à ce mouvement anti-police : je m’en fous royalement) à l’actualité... ce qui serait contraire à l’esprit même de ce feuilleton qui est d’être... en retard...
... je chante donc, depuis ma cellule de dégrisement, les louanges des forces du désordre, vante leurs sens du devoir et du service public auprès de mes compagnons d’enfermement qui, eux contrairement à moi, méritent d’être enfermés et remercie le maton qui me rappelle que, pour mon bien, il vaudrait mieux que je ferme ma gueule, maintenant que j’arrive enfin à (re)parler.
... à moins de ne pas supporter les insultes, les intimidations, les bourrages de côtes, les gifles et les crachats...
... mais je ne vais pas me répandre à propos des violences, physiques ou non, policières... j’aurais l’air de faire allusion à un mouvement contestataire international en cours, l’air de me raccrocher (pour de simples raisons marketing - je ne soutiens ni ne m’oppose à ce mouvement anti-police : je m’en fous royalement) à l’actualité... ce qui serait contraire à l’esprit même de ce feuilleton qui est d’être... en retard...
... je chante donc, depuis ma cellule de dégrisement, les louanges des forces du désordre, vante leurs sens du devoir et du service public auprès de mes compagnons d’enfermement qui, eux contrairement à moi, méritent d’être enfermés et remercie le maton qui me rappelle que, pour mon bien, il vaudrait mieux que je ferme ma gueule, maintenant que j’arrive enfin à (re)parler.
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