Je me glisse dans l’ouverture de la porte battante derrière la secrétaire. Frôle son postérieur au passage. Je devine le regard glaçant qu’elle jette dans mon dos (je ne me retourne pas). L’ascenseur est stationné au rez-de-chaussée. Je ne peux l’utiliser. Jamais la machinerie ne démarrera assez rapidement pour empêcher la secrétaire de me rejoindre dans la cabine. Je me jette à souffle perdu dans les escaliers. Sept étages à monter.
À chaque palier, je prends soin de presser le bouton appelant l’ascenseur. Voilà qui ralentira, de quelques secondes à chaque étape, la montée de la secrétaire vers le cabinet. Je vérifie également au passage que les portes ouvrant sur la cage sont correctement fermées. En ouvrir une me permettrait de bloquer totalement l’ascenseur et la secrétaire. Je pourrais alors monter tranquillement les marches, une à une, lentement. Et non trois à trois comme c’est le cas présentement. Jamais il ne me viendrait à l’esprit de les gravir deux à deux ou quatre à quatre. Je déteste les nombres pairs et les nombres non premiers - il parait qu’on les appelle nombres composés, ces nombres non premiers. Quant à les gravir cinq à cinq, c’est au-delà de mes capacités physiques, je n’ai ni l’allonge ni la souplesse ni la détente nécessaires... Malheureusement, il faut que je tombe sur le seul ascenseur de Paris aux normes, toutes les portes sont correctement verrouillées.
J’arrive au septième étage le premier. Je sonne. Sonne de nouveau. Une troisième fois. Teste la poignée de la porte. Tape du plat de la main sur le panneau de bois. Puis des coups de pied. L’ascenseur arrive après 90 secondes de tambourinage au septième étage. La secrétaire en sort. Ne dit rien. Se contente d’un regard noir dont je croyais ma bien aimée seule capable. Dont ma bien aimée est la seule autorisée à me jeter.
Dépêchons, dépêchons. Plus vite. J’ai promis de terminer aujourd’hui. Je vais encore être en retard.
Êtes-vous sûr de vouloir finir dans le 78 ?
Voilà un dilemme que je n’iniort pas.
Pour célébrer ce jeu de mot en direct des deux chèvres, je ne publie aujourd’hui qu’à 18h18... très en retard.
J’arrive au septième étage le premier. Je sonne. Sonne de nouveau. Une troisième fois. Teste la poignée de la porte. Tape du plat de la main sur le panneau de bois. Puis des coups de pied. L’ascenseur arrive après 90 secondes de tambourinage au septième étage. La secrétaire en sort. Ne dit rien. Se contente d’un regard noir dont je croyais ma bien aimée seule capable. Dont ma bien aimée est la seule autorisée à me jeter.
Dépêchons, dépêchons. Plus vite. J’ai promis de terminer aujourd’hui. Je vais encore être en retard.
Êtes-vous sûr de vouloir finir dans le 78 ?
Voilà un dilemme que je n’iniort pas.
Pour célébrer ce jeu de mot en direct des deux chèvres, je ne publie aujourd’hui qu’à 18h18... très en retard.
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