dimanche 4 octobre 2020

Hokusai

La Nouvelle Vague arrive... et c’est pas du Richard Anthony (vous pouvez, bien entendu, couper le son avant de cliquer sur le lien... voire ne pas cliquer).

Elle arrive, elle est immense, la vague... promis, juré. Le Prophète de la Santé publique annonce même que la Mer Rouge Écarlate va s’ouvrir sur Paris et la Petite Couronne (ça me fait penser qu’il faudrait que j’aille faire la révision des 15000 paquets de Haribo chez le dentiste) dès demain, lundi... à moins que les Franciliens se soient tenus à carreau et n’en aient pas fait eux-mêmes, de vagues, ce week-end... le coronavitruc, c’est beau comme la malédiction divine promise à tous les Sodome et Gomorrhe de la Terre...

Pour ma part, après plus de sept mois de préparation, la vague ne me fait pas peur. Sept mois (et demi, presque huit) de pousse : j’ai désormais une coupe de cheveux de surfer. La vague, je vais la prendre et me laisser glisser doucement. J’écume, j’écope, sans trop me mouiller. Ça farte comme dirait Crispian Mills.

Il va tout de même falloir que je ressorte ma planche du placard. Elle n’a pas servi depuis longtemps. De ce que j’en sais, une planche, ça ne s’abîme pas quand on ne l’utilise pas... mais je ne suis pas spécialiste, loin de là - pas même amateur. D’ailleurs, je ne sais même pas si ma planche est utile en la circonstance : rien n’a été dit quant à l’opportunité de repasser son masque... restons fripés.

Ménage toujours : les masques en tissu fournis par l’administration ont trouvé une application inattendue : quand on les lave avec le reste du linge, ils font de très bonnes lingettes anti-dégorgement de couleurs... 

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