Je les ai finalement relus, les brouillons de ce texte mis de côté, à décanter, depuis quelques mois. Et je le regrette amèrement, de les avoir relus, ces brouillons. Je n’aurais pas dû les relire, ces brouillons. Vraiment pas.
Car je les ai trouvés brillants. Bourrés de bonnes idées. Pleins d’inventions, pleins d’inventivité. Pas présentables du tout tels quels mais excellents - en toute humilité.
Où est le problème ?
Premièrement, que le texte final ne me paraîtra jamais aussi bon que ces brouillons. Il ne sera pas à la hauteur des bonnes idées qui me sont venues. Et que j’aurai très probablement de nouveau une sensation de gâchis en arrivant au bout de mon texte, si jamais j’y parviens, au bout de mon texte.
Quelle pression avant même d’avoir commencé à rédiger. Pression que je ne fais qu’augmenter en clamant sur tous les toits de ce blog qu’ils sont bons, ces brouillons.
Deuxièmement, que ces idées, je m’en sens incapable aujourd’hui. Ça ne me remonte pas le moral de voir à quel point mon moral a pu chuter en quatre mois.
Troisièmement, que ça me force à me remettre au travail, à vraiment me remettre au travail. Et que j’ai besoin de repos.
Ne jamais, jamais relire ses brouillons !
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