dimanche 8 août 2021

Jeuzo

J’ai pratiqué le volley-ball et l’escrime en club et en compétition. J’ai également fait un peu de judo, d’athlétisme, de natation. Pas mal de handball en EPS. On passera sous silence mes essais en tir à l’arc et en badminton pour se rendre compte que je ne suis pas pour rien dans les médailles glanées par nos jeunes sportifs français aux JO. J’ai pratiqué ces sports avant que ces jeunes champions n’en aient eu l’idée - la plupart d’entre eux n’étaient même pas nés. Je me vois comme un précurseur, un modèle, un discret mentor pour eux. Seule ma modestie et mon humilité m’empêchent de revendiquer un petit bout d’or ou d’argent ou de bronze - leur bonheur est ma fierté et ma récompense…



Si j’ai arrêté le volley, ce n’est pas une question de taille - 1 m 76 (sans lever les bras). Pas uniquement. C’est surtout à cause des genouillères. J’en voulais des bleues. Ou des blanches. Nous n’en avions trouvé à ma taille que des rouges dans le magasin de sport belfortain où maman m’avait emmené. Je les ai portées un an sur les terrains, ces genouillères rouges... Puis ai renoncé. Tout est aussi une question de style. Être champion olympique, ça se joue également sur des détails.



… je n’ai en revanche jamais fait de foot. Ni en club ni même en UNSS. De là à trouver dans ce manque, la principale raison du désastre tokyoïte pour le 11 bleuet, il n’y a qu’un pas…

Aucun commentaire: