mercredi 31 août 2022

# 1338

Il me faut pour demain un nouveau carnet… et pas seulement parce qu’il ne me reste que quelques pages vierges quatre cinq dans mon carnet actuel, commencé le premier janvier dernier…
… nouvelle vie, nouveau carnet.



Il faudrait pour demain ou après-demain ou samedi au plus tard que je termine ce billet que je n’arrive pas à finir à propos de la plage de Fouras…
il serait temps, non ? au bout de deux semaines, deux semaines et demie ? je traîne traîne traîne et procrastine - je m’insupporte, je me fatigue, je me maurice…
l’annoncer, ce billet, va me forcer à le mener à bien - j’espère du moins.



Il a plu aujourd’hui (mardi) à Limoges. Enfin ! une semaine déjà que nous sommes arrivés… j’ai failli attendre… moi qui n’aime rien tant que médire sur la météo locale.



Il est arrivé, enfin, cette nuit, c’est pas trop tôt, depuis le temps que je l’attendais…
… ce rêve de conduite approximative, de virages mal négociés, dérapages incontrôlés et de flirts avec les véhicules de la file d’en face… et je dois maintenant prendre la voiture. J’y vais.

dimanche 28 août 2022

Autres rêves

C’est mon père en rêve cette nuit qui m’informait d’une nouvelle fantaisie fiscale gouvernementale. À savoir que désormais les gains du loto seraient taxés. Seulement les petits gains, ceux de 2, 20, 200, 2000 euros… mais que les gros gains, supérieurs à 10000 ou à 100000 euros resteraient non imposables. Tellement absurde que ce pourrait être vrai.



La veille, j’avais rêvé que j’avais des poux. Des poux énormes, comme ceux que l’on voit dans les publicités pour les traitements anti-poux et qui semblent de la taille de fourmis ou des guêpes.
C’est aux beaux-enfants de mon beau-frère (ça fait beau-coup de beaux tout ceci) que je le dois ce rêve. Ils ont ramené de la compagnie d’Italie où ils étaient en vacances… et nous ont rendu visite vendredi après-midi (après traitement et passage chez le coupe-tif).



Je me réveille avec mal au dos depuis que nous dormons dans notre nouvel appartement limougeaud. On a trouvé le problème : le matelas est à l’envers. Il y a peu encore les matelas n’avaient que deux sens. Une largeur et une longueur. Ils ont désormais des faces différentes. Et un haut (pour la tête) et un bas (pour les pieds) et des zones de densités variables entre les deux… si on pose le matelas tête aux pieds, ces zones ne se correspondent pas aux bonnes parties du corps…
… mais n’est-ce pas cet inconfort provoqué par ce matelas haut-bas qui fait que je me rappelle mes rêves moi qui habituellement ne m’en souviens jamais ? Cela ne vaut-il pas le coup de souffrir un peu ?

samedi 27 août 2022

Un rêve

Dans la nuit de jeudi à vendredi, pour ma deuxième nuit dans ma nouvelle adresse limougeaude, j’ai rêvé de mon grand-père. Mon grand-père paternel. Celui dont je porte le nom. Ce nom qui n’est pas Maurice. Car si je m’appelais vraiment Maurice L. Maurice, croyez-moi, il y a bien longtemps, belle lurette - La Belle Lurette était le nom de ma librairie, celle que je fréquentais quand j’habitais Paris - que j’aurais pris pseudonyme.

Dans mon rêve, je dormais à Dreslincourt. Dans la petite chambre située au dessus du garage. La petite chambre dont la porte d’entrée donne dans le fond de la cuisine. Une pièce minuscule. Six mètres carrés. À vue de nez. Au pif. Peut-être moins encore. Un bureau, une petite bibliothèque, une armoire, un lit une place. Et très peu d’espace laissé libre. Ce fut pendant des années la chambre de mon père. Quand il était enfant puis ado. C’est devenu ma chambre, adolescent, quand je venais en vacances. Ce n’est pas sans fierté que je dis ma chambre. Je me sentais privilégié d’y dormir, dans cette chambre. Je ne crois pas que mon petit frère y ait jamais dormi, dans cette chambre. Peut-être que si. Je préfère faire comme s’il n’y avait jamais dormi.
Je dormais dans mon rêve dans cette chambre et, après cette nuit que j’y passais, je me réveillais en chantonnant. À peine avais-je ouvert les yeux que je chantonnais. Cette chanson qui me venait au réveil, je ne la connaissais pas avant de me réveiller. Pas totalement. Le début, si. Ce début, il était de moi. J’ai écrit, composé ce début de chanson. Il y a bien longtemps. Après avoir vu Dig !, le film documentaire. Vu au cinéma, du temps où j’allais encore au cinéma. Après avoir découvert The Brian Jonestown Massacre dans Dig !. Et la chanson Satellite. Je crois qu’il s’agit de Satellite, je ne pense pas confondre avec une autre chanson du BJM. Je ne peux vérifier immédiatement, le disque se trouve au fond d’un carton, je ne sais lequel, je n’ai pas encore déballé mes cartons de CD.
J’avais à l’époque, il y a dix douze quinze ans gratouillé sur ma guitare une sorte de riff basé sur trois accords D, Dsus2 et Dsus4. Quelques mois années plus tard, j’avais adjoint une suite à base d’un accord de G et d’un accord de Cadd9. Et quelques paroles piquées à Billy Corgan, Shame. Sans aboutir à une chanson finie.
Dans mon rêve, en ce matin, la suite de cette chanson, de ce qui, dans la réalité (quoi que cela puisse bien signifier, la réalité), n’était qu’une esquisse de chanson - car oui, MLM écrit aussi des chansons… non, vous n’avez pas envie de les entendre - coulait de source. Cette chanson, cette esquisse de chanson, sur laquelle je fondais tant d’espoirs - car je suis persuadé que mon début, mon esquisse de chanson est bon, très bon - j’en trouvais enfin, après des années de recherche, la suite et la fin. Mon riff qui tournait autour de l’accord de D en était l’intro et le refrain et le couplet, à mon réveil, à Dreslincourt où je n’ai pas mis les pieds depuis la mort de mon grand-père, il y a des années, il y a si longtemps, me venait naturellement. Et c’était magnifique. C’était beau. Non pas beau comme Perfect comme Ladies and Gents ou comme Exit Music. Beau comme Live Forever. Oui, Live Forever ou Don’t Look Back in Anger.
Oui, dans mon rêve, j’avais écrit une grande chanson. Une très grande chanson. Et je le savais dès mon réveil dans mon rêve que je tenais quelque chose d’immense. Une chanson qui donne envie de chanter en chœur avec une foule immense. Un hymne. Alors je chantais dans mon lit dans cette petite chambre qui fut celle de mon père il y a bien longtemps et qui fut la mienne quand j’allais encore dormir à Dreslincourt, il y a si longtemps, bien avant la mort de mon grand-père, je chantonnais d’abord puis je prenais de l’assurance et je chantais de plus en plus fort, je hurlais, je braillais. Merde, je venais d’enfin finir une chanson qui pourrait changer la vie de milliers millions de gens comme Live Forever avait changé la vie de tant de gens, je pouvais bien me lâcher et hurler dans mon lit. À pleins poumons. À pleine voix. À m’en déchirer les cordes vocales. À m’en bousiller la gorge.
Et alors, mon grand-père entrait dans la pièce et gueulait. Qu’est-ce que ce bordel ? Y a pas idée de gueuler comme ça dès le matin ! Qu’est-ce qui te prend ? Puis continuant à beugler, à me houspiller, il soulevait le lit et l’envoyait valdinguer et moi dedans avec à travers la pièce qui d’un coup devenait immense et ressemblait de plus en plus à un garage - dans lequel, pourtant, aucune voiture n’était garée - m’envoyait valser à des mètres de distance dans mon lit qui se retournait… et je me réveillai alors dans cette chambre que je ne connais que peu encore, dans le centre-ville de Limoges.

Oui, gueuler, mon grand-père l’aurait fait. Oui, il m’aurait dit que j’étais barjot, siphonné, pas net, pas bien. Jamais cependant il ne m’aurait ainsi balancé à travers la pièce. Jamais violent. J’ai dû prendre une claque de sa part, à Créances, un jour où j’avais dépassé les bornes. C’est bien tout.
Je crois que si dans mon rêve, il en était arrivé à un tel excès, c’était justement pour que je me réveille. Pour que je me réveille à ce moment précis. Pour que je me réveille tant que j’avais encore en tête et en bouche la fin de ma chanson. Pour que je n’oublie pas cette chanson qui m’était venue, en grande partie en rêve - comme soit disant Yesterday est venue en rêve à Paul McCartney, du moins la mélodie, il l’avait, dans un premier temps, intitulée Scrambled Eggs, œufs brouillés. Pour que je me réveille et que je note immédiatement la suite et la fin de ma chanson, que je prenne mon téléphone, la fonction dictaphone, et que j’enregistre la fin, le complément de ma chanson - il manquait peut-être encore un middle 8 pour que ce soit complet… ou une coda… pas plus.

Je me suis réveillé, tout tourneboulé d’avoir revu mon grand-père. Les larmes au bord des yeux. Tremblant. Je n’ai pas quitté le lit, incapable de bouger. Choqué. Souris - Souris, c’est mon chat - est venue me faire un câlin, un long câlin. Elle m’a réconforté. M’a consolé. Je me suis rendormi ainsi, mon bébé ronronnant contre moi. J’ai oublié la fin de ma chanson. Il n’y a que dans mes rêves que je suis capable de chanson.



Mon grand-père me manque.

vendredi 26 août 2022

# 1333

Ai-je sur moi des pièces justificatives ?
Non, je n’ai sur moi que de gros billets qui m’évitent d’avoir à me justifier.



Dans ma rue, un restaurant se présentant comme une « cantine végétalienne ». Sur la porte vitrée, un écriteau. Désolés, nous sommes fermés.
Excuses acceptées… mais ce n’est pas à cause de vos vacances que je ne franchirai jamais votre porte.



Natacha : home is where my cat is.
Souris (notre chat) : home is where my mom (Natacha) is.
Chez nous, on tourne en rond.

jeudi 25 août 2022

# 1332

Sur un panneau : École Maternelle - Prudence Enfants.
Je sais bien que les gamins peuvent être fourbes voire vicieux mais il ne faudrait tout de même pas exagérer le danger qu’ils représentent : un bon coup pied et ils sont hors d’état de nuire.



La Mie Câline vend des Pains au Chocolat et des Chocolatines. Au même prix.
C’est ce qu’on appelle « bouffer à tous les râteliers ».



Huile de palme, huile de vidange, huiles insaturées… dangereuses, certes…
… mais parle-t-on des ravages sur ma santé du recours à l’huile de coude ?



On m’a vu gribouiller pendant la réunion. Un peu plus et je me retrouvais chargé aussi du cours d’Arts Plastiques en plus des maths, des sciences physiques et des rapports de stage.

19 heures de retard

Les réunions de pré-rentrée sont toujours ennuyeuses, quelle que soit la structure, quel que soit l’établissement. Il faut s’occuper.



Je crois qu’il n’y a eu aucun mort lors de mon retour du boulot en voiture. Profitez-en, ça risque de ne pas durer.

mardi 23 août 2022

Histoires peintes

Ernesto Sábato atteint d’une maladie oculaire et n’y voyant plus assez pour écrire se fit peintre.



Nicolas de Staël, émerveillé par les taureaux et aurochs des parois de la grotte d’Altamira, ne fut pas autorisé à faire des croquis. Il se rendit dans un champ et dessina des vaches.



Kandinsky, aveuglé par la lumière qui inondait ce jour-là son atelier, ne reconnut pas le tableau qu’il était en train de peindre et qui était posé de côté au pied du chevalet. Ému par cette œuvre qu’il ne comprenait pas et qui, disposée ainsi, ne représentait rien, il venait de (ré)inventer par hasard la peinture abstraite.
Je préfère la version de Kupka qui (ré)inventa la peinture abstraite par une suite ordonnée d’expérimentations. La méthode plutôt que la chance.

lundi 22 août 2022

# 1329 avec un peu de retard…

… il faut dire qu’à 17h17, je traversais la pleine de bosses dans une voiture plaine de Beauce.



Attention, à minuit, Biscarrosse redevient Biscitrouille.



Me voici limogé… mais ce n’est pas dû au jeux de mots précédents.

dimanche 21 août 2022

# 1328

Pourquoi monter des meubles ? Pourquoi s’encombrer ?
Alors que les planches, posées contre le mur les unes sur les autres, prennent tellement moins de place…



Mais, en fin de compte, pourquoi gâcher du beurre dans les épinards ?



Les sprinteurs spécialistes du 200 m savent-ils que le 100 m existe, pourquoi courir plus ?
… même remarque pour les coureurs de 400 m, pourquoi ne pas se contenter du 200 ?

samedi 20 août 2022

# 1327

Fermeture pour congés annuels du 06 au 22 août 2022 inclus. Réouverture le 27 août 2022…



Je suis climatosceptique : j’ai de sérieux doutes que le nouveau climat qui s’annonce avec de longs étés caniculaires me convienne…



La dérive des incontinents.

vendredi 19 août 2022

She Speaks (13,5)

(13.08 - petit déjeuner) les locataires des maisons de vacances alentour remplissent leur coffre
Quel plaisir de voir les gens être obligés de partir le samedi matin…



(13.08 - fin d’après-midi) je mate les derrières qui jouent au beach-volley - Natacha aussi profite du spectacle
Elle me gonfle celle-là avec son cul de Brésilienne… non mais c’est vrai, c’est pas humain un cul pareil…



(14.08 - 12h30) Natacha est droitière mais son œil directeur est le gauche.
Comment savoir si je suis une gauchère frustrée ? Tu penses qu’il y a des tests qui existent ? Tu crois qu’on pourrait lire dans mon cerveau ?

jeudi 18 août 2022

# 1325

La nuit, tous les chats sont roux - mais c’est peut-être à cause des réverbères.



Peu productif, hier après-midi, allongé sur le lit, fatigué d’une nouvelle insomnuit. Au bout de deux heures de page blanche, je me suis rendu compte que les nuages, dehors, étaient magnifiques. Il m’aurait suffi de regarder par la fenêtre pour avoir de quoi dessiner. Je ne cherchais pas au bon endroit.



Cours d’aquagym pour adultes, le soir, au Club des Dauphins, petit centre de loisirs (pour enfants, principalement) sur la plage de Fouras. Un gamin remonte de la plage avec sa mère.
- Pourquoi tu fais pas d’aquagym toi, maman ?
- Je sais pas. Peut-être parce que j’ai pas très envie d’en faire, de l’aquagym.

lundi 15 août 2022

Miniatures

Toutes fraîches de ce matin… j’avais touché un pinceau depuis… ça se voit…




vendredi 12 août 2022

They Speak

NF (11 août - 9h15)
J’ai les paupières pas assez opaques.



NF (11 août - 18h00 - au milieu des baigneurs qui crient, s’apostrophent, parlent fort)
Pourquoi les gens sont si bruyants ? (petite pause) Pourquoi les gens sont les gens ?



DF (09 août - 22h30)
Bouchon, poisson, melon, crayon… ne prennent pas de x au pluriel.

jeudi 11 août 2022

# 1318

J’achète désormais mes vêtements en taille XXXL. J’anticipe.



Ayant peu voire pas de rendez-vous professionnels ou personnels, j’utilise mon agenda pour noter les événements importants de ma petite vie, consigner les dates marquantes ou qui pourraient le devenir - c’est à dire bien bien peu de choses : de nombreuses semaines, y compris d’affilée, font page blanche.
À la date du 11 août 2022, on pourra lire : début de la lecture des Sept Fous de Roberto Arlt.



Étrangement, le souvenir le plus distinct que j’ai de mes vacances enfant 8-10 ans à la mer à Créances est une chasse aux papillons qui a duré toute une après-midi dans un pré.

mercredi 10 août 2022

# 1317

Avant l’âge de raison, c’est l’âge de tort ?



Restrictions dues à la sécheresse : ce n’est pas aujourd’hui encore que je vais mettre de l’eau dans mon vin.



Faire de la Vienne ma nouvelle Seine.

mardi 9 août 2022

# 1316

Je profite des dernières soldes avant de partir en vacances. Les bermudas sont à - 20 %, les doudounes sans manche à - 40 %. J’ai un sens des affaires aiguisé. Je n’aurai pas froid sur la plage.



Petite visite chez le disquaire à Limoges. Je n’ai rien pris. Il faut savoir être raisonnable. C’est toute la boutique que j’allais acheter.



Soleil de plomb sur Limoges ce lundi après-midi. Atmosphère étouffante. Avant de sortir de la voiture - où l’air était irrespirable - Natacha me dit de mettre mes lunettes de soleil. En bon mari, j’écoute ses conseils. Je me rends bien vite compte cependant de l’inutilité des verres colorés… je n’ai pas moins chaud.

lundi 8 août 2022

# 1315

Dans ce mouton, j’ai cru voir un nuage - paréidolie.



Nous ne serons donc allés voir ni le Trianon ni le hameau de la Reine en 7 ans à Versailles…

Et, plus grave, je ne serai pas retourné visiter l’expo consacrée à Eugène Leroy - comme je n’avais, il y a quelques années, visité l’expo Kupka qu’une unique fois…

Tout ce que nous aurions j’aurais dû faire et refaire…
Tout ce temps qu’on gâche à ne pas…



Je relis des notes, un bloc rempli au cours du printemps. Il y a deux mois et une semaine très précisément  j’écrivais :
Juin enfin ! Irons-nous à Vassivière cet été ?
Je ne croyais pas si bien dire.

dimanche 7 août 2022

# 1314

La baguette tellement croustillante que la croûte écorche le palais en la mangeant.
Blessure par jambon beurre.



Quelques notes passe-partout s’échappent des accès piétons du parking souterrain.
La musique de parking est-elle de la musique d’ascenseur ?



Petite coupure au pouce droit. Peu importante mais saignante. Un pansement pour ne pas tâcher de rouge tout ce que je touche… on n’imagine pas ce que ce type de petite blessure est handicapant dans notre monde où le smartphone est indispensable…

samedi 6 août 2022

# 1313

C’est long Dracula de Bram Stoker (j’ai cherché un jeu de mot à base de Bram Stalker, j’ai pas trouvé)… le suspens étalé sur les 300 premières pages (de quoi donc souffre la pauvre Lucy ?), suspens entretenu par les cachotteries de Van Helsing (qu’il est chiant l’Amstellodamois…) s’est un peu éventé depuis la publication du roman.



Au supermarché, entre deux remplissages de cartons et démontages de meubles, j’ai décidé de faire comme les gens : je pue la sueur.



Que j’ai hâte de finir mon livre… 
… j’ai un espace libre à combler dans un carton.

vendredi 5 août 2022

She Speaks (11)

04.08 - 19h30 :
Qui m’aime m’attende.



14.07 - 10h10 :
(Elle lit une anthologie de poésie anglaise, Shakespeare, Blake, Keats, Yeats, Whitman, Milton…)
Je comprends rien à leur ancien anglais avec tous leurs zo zo zi zi.



Début août, 8h00 environ, au réveil :
J’ai encore fait une insomnuit.

jeudi 4 août 2022

# 1311

Les francs-maçons passeront-ils un jour à l’euro ?



Je ne suis pas athée, je suis à café - mauvais (?) jeu de mots du petit déjeuner.



La petite ampoule des petits éclairages au dessus du miroir de la salle de bains, l’ampoule de merde de format ultra-spécifique, l’ampoule qui coûte un bras et la peau des couilles, cette ampoule précisément qui grille deux semaines et demie avant l’état des lieux de sortie de l’appartement.

mercredi 3 août 2022

# 1310

Ceux qui regardent les courses cyclistes télévisées pour le sport.
Ceux qui les regardent pour les paysages.
Je fais parfois partie de la seconde catégorie. Comme avec le Tour de Burgos.



Vous allez voir ce que vous allez voir.
La contraposée est également vraie.



Monsieur Gentil (de la série des Monsieur Madame) de Roger Hargreaves est blanc. Incolore. C’est l’un des seuls de la série à ne pas avoir droit à la couleur. Avec Monsieur Neige et Monsieur Personne. Être gentil, c’est donc être fade, insipide, terne. Bonne leçon pour les gosses.

mardi 2 août 2022

Ça déménage

Ceux qui remplissent les cartons le plus rapidement possible, en y mettant ce qui leur tombe sous la main, comme ça vient.

Ceux qui prennent leur temps, énormément de temps, pour faire leurs cartons, cherchant à minimiser le volume perdu dans chacun d’entre eux, déplaçant des objet d’un carton l’autre, modifiant incessamment l’organisation interne de chaque carton.

Ceux qui pensent que toutes les affaires contenues dans un carton doivent provenir de la même pièce, hors de question de mélanger des éléments du salon avec des éléments de la cuisine ou de la chambre à coucher.

Ceux qui n’hésitent pas à mettre dans un même carton des boîtes à chaussures, des livres et des assiettes.

Ceux qui pensent que tous les cartons doivent avoir les mêmes dimensions.

Ceux qui pensent que des cartons de dimensions différentes permettent d’optimiser le remplissage du camion.

lundi 1 août 2022

# 1308

On a beau en dire tout le mal du monde, le Coca, ça va avec tout…
… whisky, vodka, rhum, téquila… il faut que j’essaie le gin.



Avec le pain bénit, un peu de beurre de missel ?



Je ne me rappelle plus mon futur. Il a tellement changé avec les années.