J’ai relu ce matin mes rédactions de fin de collège et de début de lycée, celles qui me restaient, celles auxquelles j’avais obtenu de bonnes voire très bonnes notes, et que je venais de ressortir d’un des derniers cartons de déménagement que je n’avais encore vidés.
Ils n’étaient pas mal ces textes écrits en classe consécutifs à l’étude du Bal des Voleurs d’Anouilh, de l’Antigone du même, des Caprices de Marianne de Musset, de Nathan le Sage de Lessing. Pas mal du tout. Mes parents les avais conservés précieusement pendant des années avant de me les refiler il y a un ou deux ans pour faire de la place chez eux.
Après les avoir relus, j’ai tout jeté. Il est grand temps d’arrêter de me gargariser sur l’élève brillant, si plein de tant de facilités, que je fus. C’est lui probablement, ce petit con arrogant, qui m’empêche d’être bon aujourd’hui.
Prochaine étape, je mets mes diplômes au feu. Surtout que la plupart d’entre eux sont moches.
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