Souffler sur le contenu d'une tasse chaude n'a jamais refroidi le liquide qu'elle contient ou seulement de manière négligeable. Souffler sur une tasse de thé ou de café est inefficace et, par conséquent un peu ridicule. Avoir l'impression de boire un café moins chaud après avoir soufflé dessus, c'est faire preuve d'auto-persuasion, presque de superstition. M'épargnant ce genre de sornettes, je porte directement le bouillant breuvage à mes lèvres... que je me brûle en même temps que la langue et le palais... bref en cinq mots comme en un, je me crame la gueule.
Mes malheureux et malencontreux réflexes étant ce qu'ils sont (je dois bien faire avec, je n'ai pas vraiment le choix), je lâche sous le coup de la douleur buccale ma tasse qui vient se fracasser sur le plan de travail. Le café, lors de la chute puis de l'explosion de la tasse, est projeté en tous sens. Le café gicle, le café arrose, le café se répand. Et le café tâche les murs, les portes de placard, le sol, le plan de travail, les ustensiles non rangés et ma chemisette - je n'ai pas encore remarqué que je porte un polo et non une chemisette, ceci viendra plus tard.
Le test de Rorschach qui se forme sur le tissu (et me brûle la peau du torse au travers du tissu) reproduit de façon incroyablement précise une carte de la Bourgogne (Duché et Comté) à l'apogée du règne de Philippe le Hardi - il faudrait (mais je ne peux présentement me le permettre, ne pas avoir le temps ôte tant d'opportunités de loisir...) tout de même, pour en être certain, que je vérifie le tracé de l'une ou l'autre frontières sur une carte que je conserve précieusement dans le fouillis des notes et documents sur tout et sur rien que j'accumule compulsivement.
Le test de Rorschach qui se forme sur le tissu (et me brûle la peau du torse au travers du tissu) reproduit de façon incroyablement précise une carte de la Bourgogne (Duché et Comté) à l'apogée du règne de Philippe le Hardi - il faudrait (mais je ne peux présentement me le permettre, ne pas avoir le temps ôte tant d'opportunités de loisir...) tout de même, pour en être certain, que je vérifie le tracé de l'une ou l'autre frontières sur une carte que je conserve précieusement dans le fouillis des notes et documents sur tout et sur rien que j'accumule compulsivement.
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