Dans ce texte, je me suis clairement perdu en route. Ce n’est pas ce que j’avais imaginé au départ ; sait-on jamais cependant, quand on commence à écrire, ce qu’on va effectivement écrire ? Je ne sais plus par où continuer. Idées confuses. J’aurais dû faire un plan. Il va me falloir me remettre sur de bons rails - sans pour autant reprendre le métro, j’y ai perdu assez de temps - me remettre sur la bonne voie.
Heureusement, les flics m’attendent au bas des marches... une fois qu’ils m’auront passé à tabac - ce qu’on appelle aussi se faire fumer, l’étymologie joue parfois des tours (7, dans la bouche, avant de parler) à la langue - je pourrai leur demander mon chemin... ils sont aussi là pour ça, non ?
Justement, j’y arrive, au bas des marches, après de multiples détours, montées et descentes - je vous le dis, je suis un peu paumé, je ne sais plus où aller. Je sors du monument. Quelques pas à l’air libre puis j’ôte mon gilet fluo et lève les bras, résigné, prêt à subir un sévère rappel à la loi du plus fort... voire une belle bavure.
Je me rends... drapeau blanc... ne tirez pas... passez moi les menottes et attachez moi au radiateur... mais ne mettez pas le thermostat à fond... s’il vous plaît... ne me matraquez pas là où ça ne procure pas de plaisir... insultez-moi mais ne me crachez pas dessus... s’il vous vient l’idée de me violer, pensez à vous protéger... je ne suis pas certain d’être tout à fait clean... pitié... j’avouerai tout et son contraire... je suis une balance... et un sagittaire... et un cancer... je dénoncerai qui vous voudrez... et d’autres encore... j’inventerai des noms s’il le faut... je vendrai mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs... oh, oh, ce sera le bonheur... je donnerai aux bonnes œuvres de la Police... et aux mauvaises aussi...
Mais la maréchaussée, malgré mes cris, ne bouge pas. Je continue d’avancer vers les uniformes. Qui ne bougent pas. Me regardent avancer mais ne bougent pas. Je m’arrête à un mètre, me mets à genoux. Toujours aucun mouvement.
Justement, j’y arrive, au bas des marches, après de multiples détours, montées et descentes - je vous le dis, je suis un peu paumé, je ne sais plus où aller. Je sors du monument. Quelques pas à l’air libre puis j’ôte mon gilet fluo et lève les bras, résigné, prêt à subir un sévère rappel à la loi du plus fort... voire une belle bavure.
Je me rends... drapeau blanc... ne tirez pas... passez moi les menottes et attachez moi au radiateur... mais ne mettez pas le thermostat à fond... s’il vous plaît... ne me matraquez pas là où ça ne procure pas de plaisir... insultez-moi mais ne me crachez pas dessus... s’il vous vient l’idée de me violer, pensez à vous protéger... je ne suis pas certain d’être tout à fait clean... pitié... j’avouerai tout et son contraire... je suis une balance... et un sagittaire... et un cancer... je dénoncerai qui vous voudrez... et d’autres encore... j’inventerai des noms s’il le faut... je vendrai mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs... oh, oh, ce sera le bonheur... je donnerai aux bonnes œuvres de la Police... et aux mauvaises aussi...
Mais la maréchaussée, malgré mes cris, ne bouge pas. Je continue d’avancer vers les uniformes. Qui ne bougent pas. Me regardent avancer mais ne bougent pas. Je m’arrête à un mètre, me mets à genoux. Toujours aucun mouvement.
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