Je parlais, hier, sur Disco 1950, des albums - et on pourrait élargir aux œuvres en général - qui tiennent du miracle, qui semblent accidentels tant ils se démarquent dans la production d’un artiste...
Parmi mes créations, celles qui me plaisent vraiment, sont rares. Celles que j’estime réussies (dans la limite de mes moyens actuels) tiennent de l’accident. Ce sont pour moi, comme de petits miracles. Que je suis incapable de reproduire. Incapable de réitérer.
J’ai occupé (presque) tout mon temps de travail à Plouharnel à préparer mon recueil 2020 - il devrait être achevé dans les temps... je croise les doigts... mais pas trop... ce n’est pas facile de taper au clavier les doigts croisés - et n’ai pas pris le temps de faire grand chose d’autre... j’ai seulement rédigé ou achevé les poemlms de la série D’Erdeven à Plouharnel...
...et ai commis une série de trois gouâchis rapides... je pensais pouvoir réussir à faire vite et bien... encouragé en cela par le quadriptyque 4 x 10-15 et surtout par les trois gouâchis qui illustrent le recueil 2020 et que je trouve particulièrement réussis...
mais cette fois, à Plouharnel, ça n’a pas fonctionné... les miracles n’en sont que parce qu’ils sont rares... et la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit.
Trois Essais de Bord de Mer
(21 x 29,7 cm)
Plouharnel, fin 2020
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