On ne reconnaît pas les coureurs cyclistes. Ils se camouflent sous leur casque et leurs larges lunettes de soleil, se mêlent dans la palette arc-en-ciel de leurs maillots et cuissards aux sponsors dont on ne sait rien. Ils sont anonymes, indistincts, désindividualisés au sein du peloton. On les confond trop aisément.
Et c’est bien dommage... on aimerait les célébrer un par un, ces héros capables de souffrir le martyre dans la montée du Ventoux puis, quelques minutes à peine après l’arrivée, d’être déjà de nouveau sur le pied de guerre, sur les routes de Suisse...
... mais comment se déplacent-ils si vite ?
Quand je n’ai pas de nouvelle idée à consigner dans mon carnet,
J’y glisse une fleur, à sécher, entre deux feuillets.
Descendre un col à vélo montre qu’en cyclisme, le principe selon lequel la ligne droite est le plus court chemin entre deux points est pure foutaise... quelques virages et détours, parfois, ne sont pas, loin de là, inutiles...
De là à mettre 3 semaines pour aller de Turin à Milan comme les concurrents du Giro, il ne faudrait peut-être pas exagérer...