Il y a quelques jours, Marie-Claire m’a complimenté sur mes noix et mes huîtres. Ça m’a touché. Beaucoup touché. Honnêtement, je trouve mes noix pas formidables. Je trouve mes huîtres pas mal. Si je retrouvais la photo d’origine, j’essaierai de les reproduire sur feuille blanche cette fois.
Plus tard, dans la conversation, Marie-Claire m’a demandé si ça ne me plairait pas de prendre des cours de dessin. Ou de peinture.
Non. Ce fut ma réponse - j’espère ne pas avoir été trop cassant trop ferme, c’était pas mon intention. J’aime mon autodidacture. Je ne veux pas retourner en cours. Je ne veux pas être en position d’élève. Aucune envie. Tant pis pour mes incompétences. Elles ont au moins l’avantage de m’être strictement personnelles, individuelles. Les portraits par exemple, je n’y arrive pas. J’ai déjà tenté, si vous vous en souvenez. Pas brillants. Pauvre Bébel. Le mec de Fleetwood Mac et les inspecteurs de maths, je m’en fous… quand à l’alité, je ne sais même plus qui c’est supposé être… ça ne m’empêche pas de recommencer de temps en temps et de massacrer la face d’une célébrité ou d’une autre.
Cette fois c’est Sagan qui ramasse. D’après une photo dans Télérama. La légende de la photo m’apprenait que Bonjour Tristesse, le titre de son premier roman - le seul que j’ai lu d’elle, il y a bien longtemps - était emprunté à un poème d’Éluard - extrait d’un recueil que je ne possède pas en volume, j’espère que le texte trouvé sur la toile ne contient pas d’erreur.
Sagan défigurée
(Crayon de papier, stylo plume encre noire, stylo plume encre bleue et machine à écrire
sur feuille A4 sortie striée lignée rayée tigrée
d’une imprimante visiblement récalcitrante aux ordres peut-être inintelligibles d’un ordinateur hors d’âge)
PS : je m’inquiète pour l’état de ma santé mentale. Après l’avoir recopié tant de fois, je ne suis pas certain de connaître encore le poème À Peine Défigurée par coeur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire