Ma première chemise, la première que je me suis achetée moi-même avec mon argent, je l’ai gardée comme un trésor, une relique, une chose précieuse, même élimée aux poignets et au col, même s’il manque des boutons et que d’autres sont cassés… j’y tiens énormément et il est hors de question de m’en séparer ou d’en faire des chiffons… je la portais la première fois que je suis sorti avec Natacha.
mardi 30 avril 2024
lundi 29 avril 2024
# 1946
Si je devais renoncer à toutes les activités créatrices (je n’ose parler d’art - trop de dilettantisme de ma part) que je pratique sauf une seule ? Le choix serait difficile, impossible presque… mais hier matin, il m’est apparu, qu’il y en a une qui me rendait plus heureux que toutes les autres et à laquelle il serait véritablement idiot de renoncer : inventer (plus ou moins) et préparer un plat et le déguster en compagnie de celle que j’aime, il n’y a pas grand chose de plus satisfaisant, pas beaucoup de plus grand plaisir.
dimanche 28 avril 2024
samedi 27 avril 2024
# 1944
Écrit quelques haïkus ces derniers jours.
Séduire d’abord
Renaître après - les feuilles
Succèdent aux fleurs
vendredi 26 avril 2024
# 1943
La vitrine de « La Clinique du Portable » (rue Jeanty Sarre, Limoges) est fendue de haut en bas comme barrant d’un fin trait l’autocollant présentant quelque promotion en cours dans la boutique.
J’hésite… excellente ou catastrophique publicité pour un lieu dont la principale activité est probablement de réparer des écrans de smartphones ?
jeudi 25 avril 2024
Meuh-meuh
Il m’aura fallu quinze ans (quinze ans depuis que je consomme leurs produits régulièrement) pour comprendre le jeu de mots - pour entendre l’homophonie - peut-être involontaire (ça me rassurerait un peu) contenu dans le nom de la marque Les Deux Vaches.
De la part de quelqu’un qui a mis plus de vingt ans à voir - et encore il a fallu qu’on me le dise, qu’on me le montre - que le logo incompréhensible de Carrefour était un C blanc sur fond (en forme de losange) bleu et rouge et non deux flèches indiquant des directions opposées, on peut certainement y voir une sorte de progrès…
mercredi 24 avril 2024
# 1941
J’ai un don. Un pouvoir. Appelez ça comme vous voulez. Comment expliquer autrement ce rêve récurrent où j’en fais usage ? Ce rêve que j’ai fait plusieurs fois peut-il avoir autre but que de m’exposer comment utiliser ce pouvoir ?
Le rêve, je l’ai fait plusieurs fois, au moins quatre ou cinq. Les lieux changent, les circonstances changent, la fin est irrévocable, je finis par me téléporter. C’est là mon don surnaturel - ce qualificatif est fort discutable mais ce n’est pas là la question.
La dernière fois que j’ai fait ce rêve, c’était début avril.
Je suis à Boussac, dans la salle des profs du collège. Je m’aperçois que j’ai oublié ma voiture à Limoges, que je ne peux rentrer à la maison par la route. Qu’il me faut aller chercher ma voiture garée en bas de mon immeuble ou sur une place de parking d’une des rues alentour, la ramener ici pour pouvoir rentrer. La logique de mes rêves est, je le concède, assez brillante.
Comment faire ? Je décide d’utiliser mon pouvoir de téléportation - ce n’est donc pas une surprise pour moi, je sais que je possède ce pouvoir - pour aller chercher la Corsa. J’hésite tout de même un peu. Je me sens hésiter, plutôt - je suis dans un rêve et, d’une certaine façon, je me vois aussi de l’extérieur. Je connais la procédure, la marche à suivre. Une certaine crainte me retient. Crainte que ça ne fonctionne pas, que je reste sur place, crainte de ne pas y arriver, me téléporter requiert une immense concentration - dont je ne me sens pas toujours capable.
Je suis sur le trottoir. Je ne me suis pas vu sortir du collège. La rue, il me semble ressemble vaguement à l’avenue Jules Ferry de Boussac. Je marche les yeux fermés. Il faut que je fasse le vide dans ma tête. Complètement. Ne plus penser à rien. Aucune idée, aucune pensée, aucune distraction. Aucune interférence. Exactement comme lors de mes insomnies - je suis relativement épargné ces temps-ci, merci de vous en soucier - je m’efforce de ne penser à rien et surtout pas à dormir.
À faire le vide ainsi, toujours en marchant, je finis par m’assoupir. Et mes jambes alors me trahissent, ne me portent plus, fléchissent. Et je m’effondre. Lentement. Je m’écroule, au ralenti. Et juste avant que ma tête ne touche le sol, j’ai le réflexe de mettre les mains au sol, de me protéger, de me rattraper. C’est comme un réveil subit. Et ma première pensée est que j’ai échoué, que je n’ai pas réussi à faire usage de mon don… mais, curieusement, je n’ai pas encore ouvert les yeux - ou je n’ai pas réalisé où je me trouve - et quand je les ouvre, je m’aperçois que je suis à Limoges. Limoges dans ce rêve ressemble certes étrangement à l’avenue Daumesnil à Paris, près de la Gare de Lyon, mais je suis bien à Limoges puisque je sais être à Limoges et que ma Corsa est là, à côté de moi alors que je me relève sous l’œil intrigué des passants - s’étonnent-ils de mon apparition ou de ma chute, je ne sais…
J’ai raconté ce rêve à Natacha. Elle a ri. Elle me conseille, si je veux essayer, de prévoir un bon casque. Je pense plutôt à un sol souple qui amortirai mon effondrement. L’idéal serait une plage… mais si je suis sur la plage, pourquoi aurais-je envie de partir et de me téléporter ?
mardi 23 avril 2024
# 1940
J’ai horreur de faire comme tout le monde. Je ne prends réellement plaisir qu’à me singulariser. À me savoir différent. On ne voit plus dans la rue que des gens en baskets, en sneakers ? Je ressors mes chaussures de ville et abandonne mes Asics chéries.
Ce n’est cependant pas toujours aussi simple d’être autre.
Je déteste être droitier, par exemple. Tout le monde l’est, droitier. Ou presque. Ou non, pas tellement. Être gaucher n’est pas si rare en réalité. Pas si original. C’est une minorité si nombreuse si banale, la foule des gauchers, que je ne me sentirais pas beaucoup plus à ma place en son sein qu’au milieu des sinistres droitiers (c’est un oxymore).
Comment faire ? Comment m’en sortir ?
Tout faire à deux mains ? Non, j’aurais l’air d’un rustre, d’un butor… à moins d’être Michel Butor… qui portait heureusement bien mal son nom.
Comment ne pas être droitier sans être gaucher et vice-versa et inversement ?
Me tourner les pouces jusqu'à ce qu’ils s’emmêlent et qu’on ne puisse distinguer la main droite (le pouce normalement est situé à gauche de cette main) de la main gauche (le pouce normalement est situé à droite de cette main) ?
Tout faire la tête en bas ? Si tout est sens dessus-dessous, alors les directions aussi et je peux être gaucher en utilisant la main droite ou utiliser la main gauche tout en étant droitier. Ou alors, avec les mêmes conséquences, tout faire de dos…
Ce qui amène au problème suivant : j’aime me singulariser, me distinguer mais pas m’exhiber, je ne cherche pas pour autant à me donner en spectacle. Discrétion, vivre caché… je ne porterai plus que des moufles sans pouce, d’épaisses chaussettes en laine, sur les mains. Qu’on ne voit plus mes mains, qu’on ne sache plus laquelle j’utilise.
lundi 22 avril 2024
# 1939
Dans le sillage de la barque, hâte-toi - avant qu’il ne se referme - si tu veux repiquer des laitues d’eau.
La clef des champs ouvre la porte à faux.
J’ai trouvé un site internet qui explique comment réaliser des conserves d’huîtres… pourquoi pas, après tout… il n’y a pas de raison à ce que les intoxications alimentaires sévères soient réservées aux fêtes de fin d’année.
dimanche 21 avril 2024
À achever
Une photo du frère Goldman, la Tapisserie de Bayeux, un peu de glycines et de Tell it like It Is, un soupçon de It’s all in her Head… pour une huile sur carton qui ne sera jamais terminée… sauf si je me décide à quelques coups de cutter… pour l’achever…
samedi 20 avril 2024
# 1937
Comment se fait-il qu’à la fin d’un palindrome on ait tout de même l’impression d’en savoir plus qu’au début ?
vendredi 19 avril 2024
jeudi 18 avril 2024
# 1935
J’attends mes sushis à emporter dans le restaurant, écoute la conversation de la table voisine.
Elle : …parle pas de malheur.
Lui : non, mais ce que je te raconte, c’est vrai.
Elle : je sais que c’est vrai, c’est bien pour ça que c’est un malheur.
mercredi 17 avril 2024
mardi 16 avril 2024
# 1933
La bave du crapaud n’atteint pas non plus le noir corbeau.
Nous sommes, semble-t-il - Ukraine, Iran, Israël - au bord d’une nouvelle guerre mondiale… mais il y a pour la première fois depuis que j’habite Limoges des compotes pomme-kiwi de chez Charles & Alice dans les frigos du Monoprix de la place de la République. Je peux conserver un peu de joie et d’optimisme.
lundi 15 avril 2024
# 1932
La galerie d’art rue Charles Michels n’ouvrait pas ses portes ce jour-là… je veux croire que le gérant avait école… j’espère pour lui que ce n’était pas jour de dictée.
dimanche 14 avril 2024
samedi 13 avril 2024
vendredi 12 avril 2024
jeudi 11 avril 2024
mercredi 10 avril 2024
Non…
… la varicelle n’est pas une forme atténuée de pingrerie.
… le cochon d’Inde n’est pas une chimère à groin et à plumes.
… un autel n’est pas un établissement où l’on peut daurmir.
mardi 9 avril 2024
# 1926
Au début était le verbe et le verbe était avec Dieu… (évangile de Jean)
… puis l’homme vint avec le sujet et les compléments et ce fut le bordel. Le reste n’est que littérature.
lundi 8 avril 2024
dimanche 7 avril 2024
# 1924
Une demi-heure le week-end dernier, trois quarts d’heure mercredi, une heure pleine hier. Pour retrouver la forme et perdre mes formes, je me suis remis au sport en chambre : le vélo d’appartement se trouve à moins d’un mètre du lit.
samedi 6 avril 2024
# 1923
Un chien, des chats, des renards, des fouines (?), divers rongeurs, d’autres mammifères dont je ne connais le nom, des rapaces (je ne sais pas les différencier, à mon grand regret), des pigeons et oiseaux de la même famille, des batraciens (il me semble)… et l’on voudrait me faire croire au déclin de la biodiversité ?… la grande variété des espèces écrasées observées en seulement deux jours sur le bord de le route en seulement deux jours entre Limoges, Guéret et Boussac semble me prouver le contraire… et encore, je ne compte pas les insectes sur le pare-brise et les invertébrés dont il ne reste rien après le passage sous les roues…
vendredi 5 avril 2024
On n’est pas sérieux quand on a le permis
Moi qui croyais que le permis à 17 ans n’était de la part de notre (très) cher président qu’une mesurette démago destinée à s’attirer dans un ou deux ans les faveurs de l’électorat le plus jeune, je m’étais trompé, je l’avais sous-estimé le fourbe brigittophile… je l’ai compris hier matin.
Le permis à 17 ans, c’est un peu moins de parents qui viennent déposer leurs boutonneux devant le lycée, un peu plus d’acnéiques (acnéeux ?) qui viennent au volant de leur propre véhicule (offert ou prêté par leurs parents qui décidément n’ont pas d’autre moyen pour acheter la paix que de raquer). Le léger surplus de voitures ainsi occasionné a permis de totalement saturer le parking du lycée qui manquait déjà de places. On ne peut plus se garer !
Le permis à 17 ans, c’est donc bien une mesurette démago destinée à s’attirer dans un ou deux ans les faveurs de l’électorat le plus jeune… c’est surtout un nouveau et très efficace moyen de faire chier les profs.
jeudi 4 avril 2024
mercredi 3 avril 2024
# 1920
Question non résolue après tant d’années et tant de fois où la situation s’est présentée : quittant l’établissement, je croise un collègue que je n’ai pas encore vu de la journée, dois-je lui dire au revoir ou bonjour ?
Sachant que je refuse la solution du bonjour et au revoir… et que, quelque part, j’en ai assez d’être le garçon poli, bien élevé.
mardi 2 avril 2024
lundi 1 avril 2024
She Speaks
(31.03 - 13h45)
J’arrive plus à réfléchir, j’ai trop faim… j’ai le cerveau en sous-effectif.
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