dimanche 30 juin 2024

# 2008

Shrinkflation : depuis plusieurs moisemaines, moins d’idées pour autant de billets sur ce blog.



La loi du sport, tout simplement. Ni manque chance ni vilénie, Renaud ne sera pas aux JO.



Sexy et bien torrérofié : café olé-olé.

samedi 29 juin 2024

# 2007

Pour tous ceux qui se sont longtemps demandé ce qu’était un lagotriche, je les invite à ouvrir un dictionnaire.



Aviez-vous remarqué que les pages du dictionnaire sont numérotées ? Ce qui est inutile étant donné qu’il n’y a pas d’index à la fin pour nous indiquer à quelle page trouver tel ou tel mot.



Quant à la montaison…

vendredi 28 juin 2024

Comparons

Merckx et Cavendish ont tous deux gagné 35 étapes du Tour de France.
Incomparable. L’un a gagné en montagne, au sprint, en contre la montre, en baroudeur, l’autre uniquement au sprint. Et puis, différentes époques, matériel différent, préparations autres… et les tactiques d’équipes et les mentalités ont changé…


Je te préfère dans cette jupe que dans cette robe.
Rien à voir, c’est un petite jupe d’été décontractée et une robe de mi-saison assez chic…


Je prends beaucoup plus de plaisir à lire Mikhaïl Boulgakov que David Foenkinos.
En même temps tu compares un romancier subversif auteur de romans cultes à un écrivaillon tout juste bon à pondre des romans de gare dont on tire trois ans après leur sortie des films qui enchanteront les amateurs du dimanche soir sur TF1.


Et pourquoi ne pourrait-on pas comparer ? Pour comparer, il faudrait que les deux objets comparés soient proches, ressemblants ? Ne comparer que l’identique ou le presque identique ? Quel est l’intérêt alors ? L’identique est égal à lui-même non ?


Alors, comparons, comparons tout, même ce qui n’a rien à voir.
Et je le dis, je préfère le Carbardès aux films de la Septième Compagnie. Et j’aime mieux les albums de Spiritualized que les tripes à la mode de Caen. Et je trouve ma femme bien plus belle que lino de la cuisine.

mercredi 26 juin 2024

# 2004

Cinq candidatures dans ma circonscription. Lutte Ouvrière. Nouveau Front Populaire. Rassemblement National. Debout la France. La cinquième est, donc, j’en conclus, celle de l’actuelle majorité (relative, certes) ou d’un allié proche. Cette dernière candidature se présente sous le nom de « Alternative Républicaine ».
Alternative ? C’est digne de Sarkozy qui assurait en 2007 être le candidat de la « Rupture » alors qu’il appartenait (ou avait, il me semble, quitté depuis peu) au gouvernement en place.



Je n’aime pas lire en anglais. Ni en allemand. Ça me demande trop d’efforts. Du coup, je traduis. Ce qui me demande plus d’efforts encore.

mardi 25 juin 2024

# 2003

Inétressant comment le mot coqueluche peut avoir deux significations a priori si opposées. Mais tousser ne fait de moi l’idole de personne - quelle prise de tête.

lundi 24 juin 2024

# 2002

Non, la femme d’un scélérat n’est pas une scélésouris.



Alien vs. Predator.
King Kong vs. Godzilla.
Des bons films de merde. Alors que Jaws vs. Titanic, on aurait gagné 1 heure de film et on se serait bien plus marré.

samedi 22 juin 2024

Il n’y a pas d’O dans Pluie

J’aime la pluie.

J’ai appris à l’aimer, la pluie. Sous toutes ses formes, crachin, drache, averse, orage, déluge. Il faut bien, par ces temps-ci - et par par ces temps-ci, j’entends non le temps qui passe, qui s’écoule quoiqu’il s’en écoule effectivement tant, de l’eau, tant d’eau, à torrents, à rivières, à fleuves, à courants marins, à seaux, à brouettes, à… mais le temps qu’il fait, celui de la météo, la météeau serais-je tenté d’écrire, mettez eaux au pluriel sans liaison, pourrais-je même allé jusque là-eau - il vaut mieux l’aimer, l’eau, la pluie, pour ne pas sombrer - les inondations menacent et mon arche de noyé n’est pas prête à recevoir son baptême au champagne coupé d’eau (il ne faut pas trop gâcher la bulle) - dans la dépression (souvent synonyme de précipitation), dans le mouron - non, pas tout de suite, il sera bien temps (qui passe et s’écoule celui-là) quand nous serons de vieux eaux à ronger.

J’ai appris à aimer la pluie. Son son. Sur les toits. Ça, son son, celui de la pluie, je l’ai toujours aimé, je crois, je ne me souviens pas de ne pas l’avoir aimé, son son sur les toits et les vitres. Battements tout d’abord espacés puis peu à peu s’accélérant pour parfois devenir assourdissant, dégageant une impression de puissance, l’impression que tout ce qui se trouve en-dessous sera écrasé, concassé, réduit en purée, en bouillie, puis le ralentissement pour ne plus rester qu’un battement intermittent, rare, de plus en plus rare, mais persistent jusque longtemps après que la pluie a cessé. Le son de la pluie m’a toujours plu (la pluie participe de plaire) et je regrette de n’avoir jamais acheté pour les joursemainesaisons de sécheresse l’un de ses longs bâtons de pluie, maigre substitut pour son son, substitut pour son son tout de même.

Son odeur, en revanche, l’odeur de la pluie, j’ai dû apprendre à l’aimer. L’odeur du macadam - je vis en ville, vise en ville avec la liaison ; ai-je atteint la cible ? - mouillé par la pluie - étrangement différente de l’odeur du macadam mouillé au jet d’eau, il me semble, je me trompe peut-être, certainement, quand ai-je senti pour la dernière fois le macadam mouillé au jet d’eau, pourquoi d’ailleurs mouiller au jet d’eau le trottoir ? - longtemps, je ne l’ai pas aimée cette odeur, ce parfum, j’ai mis du temps à l’apprécier - c’est que je suis sensible du tarin, de l’eaudorat, les eaux de toilette, les eaux de parfum, je suis exigeant, difficile en la matière, nombre d’entre elles, je ne les supporte pas - mais, à présent, c’est une odeur qui me procure du plaisir - oui du plaisir - cette odeur qui monte doucement avec l’averse et qui s’évapore au soleil plus vite que ne sèche le trottoir. Je ne sais cependant si j’aime désormais la pluie parce que j’aime désormais son odeur ou si j’aime désormais le parfum de la pluie fraîchement tombée parce que j’aime désormais la pluie.

La pluie sur le macadam, sur la route, j’ai appris à l’aimer. Rupture de monotonie sur la quatre-voies, sur l’autoroute. Enfin, du danger, du risque, du péril. Sentir la voiture plus aussi stable. Le volant qui semble vouloir s’échapper. L’essuie-glace, les essuie-glaces qui luttent en vain. Contrairement aux idées reçues, la pluie, c’est l’aventure, la fin de l’ennui - j’ai acheté cette semaine ou la semaine dernière, je ne sais plus (pourtant je note, je note… je note tout mais je ne me relis pas), un livre de Jankélévitch sur l’aventure, l’ennui et le sérieux que je n’ai pas encore véritablement entamé, une page ou deux seulement, j’ai privilégié, acheté en même temps, un Simenon se déroulant à Concarneau, en Bretagne donc, région réputée d’eau (réputation, vue la météo aqueuse généralisée, à laquelle il va falloir mettre un therme comme dans les villes d’eau) et, acheté depuis, Le Maître et Marguerite de Boulgakov mais on s’éloigne du sujet (d’eau) - la vie trépidante, trompe-la-mort sous les trombes à mort je deviens.

Ma pluie préférée - car toutes les pluies ne s’idèment pas et j’ai mes préférences - est celle du 21 juin. L’orage du 21 juin. Celui de tous les diables (pour éteindre l’infernal incendie ?). Celui qui fait fuir instrumentistes et spectateurs, débandade généralisée, la fête de la musique tombe littéralement à l’eau. Il y a longtemps, il y a vingt vingt-cinq ans, la fête de la musique, je l’attendais, je l’aimais, espérant chaque année au cours de longues balades pédestres en ville découvrir un groupe, un son, un chanteur, un style nouveau(x). Les milliers de mauvaises interprétations de L’Aventurier ont eu raison de ma curiosité de l’été naissant. Je hais et je fuis désormais par tous les pores et tous le orifices la fête de la musique… mais elle me poursuit - désagrément, l’un des nombreux, d’habiter le centre-ville ; il y a des avantages aussi - jusque sous mes fenêtres… alors comment faire ? je ne vais tout de même pas jeter des seaux d’eau depuis ma fenêtre : je ne peux compter que sur l’orage. La pluie torrentielle, la pluie diluvienne qui libère des feausses notes. Fabuleux son sur les toits et sur les vitres. Et la rue débarrassée du bruit, emplie du parfum du macadam humide.

Pas d’orage attendu, pas assez gros, averses peut-être mais non dissuasives, ce soir, vendredi. Alors nous avons fui, vers la maison de campagne, en ville, où j’écris ceci en silence. Ici habituellement, j’écoute FIP, mais aujourd’hui, fête de la musique, la playlist est aux auditeurs qui ne sont guère origineaux, Asleep from Day puis Girl Like You, bien, très bien, mais j’ai déjà tout ça, chez moi, sur disque, ce n’est pas pour écouter ces titres que je mets FIP habituellement dans la maison de campagne où, dans le jardin, c’est un de mes eaubbys, l’eau de pluie, grand réservoir de 300 L, je la collecte à défaut de la collectionner… j’aimerais, chaque goutte peut être pas mais chaque épaisseur d’eau dans la cuve pouvoir la dater, l’horodateur, l’identifier, c’est une manie de collectionneur, de ranger étiqueter, moi qui, pour le reste, suis bordélique à souhait.

Cessons ici, ce texte part à vau-l’eau.

vendredi 21 juin 2024

# 1999

J’achète à la pharmacie (avec un -e) des médocs pour mon bébé. La pharmacienne en profite pour lui ouvrir un compte à son nom, puisque l’ordonnance est appelée à être renouvelée.
Elle : Alors, comment il s’appelle, ce chat ?
Moi : Elle s’appelle Souris.
Elle : Oh, c’est mignon… Sourie avec un -e comme une sourie ?
Moi : Euh… Souris avec un -s comme une souris…

Elle me sourit (avec un -t) et bien qu’elle me sourie (avec un -e), je sens bien qu’elle se méfie (avec un -e)… voilà que ça finit en Adamo, ça va plaire à Cricri (avec un -i).

mardi 18 juin 2024

lundi 17 juin 2024

# 1995

J’ai effacé ce que je venais d’écrire pour le billet du jour.



Je disais, dans ce que je viens d’effacer, que je venais d’effacer ce que j’avais écrit pour le billet du jour.



Autant, écrire que je viens d’effacer ce que je viens d’écrire n’est guère intéressant, à mon avis, autant écrire que je viens d’effacer la ligne où je disais avoir effacé ce que je venais d’écrire me paraît plus profond.



Mais j’ai un doute. Est-ce réellement plus pertinent ? Ne devrais-je pas effacer tout ceci ?

samedi 15 juin 2024

vendredi 14 juin 2024

Bac de Français

Je sors de la surveillance du bac de français, j’entends des élèves se moquer d’un de leurs camarades qui a parlé dans sa copie des Fables de La Fontaine écrites par Molière…

J’ai occupé comme j’ai pu ma surveillance de 4 heures. C’est probablement illisible. Ce n’est, de toute façon, pas très intéressant.










jeudi 13 juin 2024

# 1991

J’en sais trop pour faire comme si je ne savais rien et n’en sais pas assez pour faire comme si je savais faire. Comme il n’est pas question d’en savoir plus, comment faire pour oublier ? Ne plus rien faire ?

mercredi 12 juin 2024

# 1990

C’est l’histoire de Douyou - c’est son nom - parachutiste qui, au cours d’un entraînement au dessus du désert mexicain, atterrit sur un cactus. Un passant, étonné de voir cet étranger à cet endroit, lui demande : Do you Speak English ? Et le parachutiste lui répond : Non, Douyou s’pique les fesses…

J’attendais derrière un bus que le feu passe au vert. La publicité pour le Wall Street English qui ornait le cul du bus - était-ce un trolley - m’a rappelé cette blague d’école primaire pas même digne d’être relayée dans un emballage de Carambar et je me suis mis à rire bêtement au volant. Puis j’ai eu un peu honte.


Do you, do you Saint Tropez ?

mardi 11 juin 2024

# 1989

(ceci n’est pas du Taylor Swift)





- 50 % sur le moins cher des deux  c’est ce qui est écrit sur l’étiquette.

Voilà une occasion à ne pas laisser passer…

…mais ce second article dont je n’ai a priori pas besoin ni véritablement envie, il n’y a que l’article que j’ai choisi dont j’ai besoin et envie, dois-je le choisir plus cher ou moins cher que cet article que j’ai choisi par besoin et envie. Moins cher, ça voudrait dire que c’est sur ce second article, moins désirable et moins utile pour moi, que s’appliquerait la réduction et moi, tant qu’à faire, je préfèrerais qu’on applique la réduction sur l’article dont j’ai besoin et envie, pas sur un article supplémentaire, un complément dont j’ai a priori moins envie et moins besoin. Plus cher, en revanche, si la promotion s’appliquerait bien sur l’article qui réunit toutes les qualités à mes yeux et à mon esprit, ça signifierait que je payerais plein pot et plus cher que cet article que je veux et dont j’ai besoin un second article qui me serait moins utile et qui me serait moins agréable… je ne sais comment résoudre le problème…
… la solution la plus idiote serait de prendre mon article, celui dont j’ai besoin et envie, en double… je n’en ai besoin que d’un exemplaire, je ne vais tout de même pas payer 150 % d’un article, tout aussi utile et enviable qu’il soit, dont je n’ai besoin qu’à l’unité…

Insolubilité du casse-tête, je repose mon article, bredouille.

lundi 10 juin 2024

# 1988

Léa : Monsieur, comment on écrit un peuneu ?
Moi : Un peuneu ?
Léa : Oui un peuneu de voiture…
Moi : ah, un pneu… apparemment, ça s’écrit comme ça ne se prononce pas…

dimanche 9 juin 2024

# 1987

Tombé amoureux de Moutier d’Ahun vendredi… mon dessin n’est pas à la hauteur… il va falloir que j’y retourne.

Carnet de voyage

samedi 8 juin 2024

# 1986

Maëlyss (sic) qui a bâclé son évaluation sur la symétrie dessine gribouille en attendant que ses camarades terminent la leur. Passant dans les rangs, je jette un œil à son œuvre.

Elle : Vous avez vu, ce sera bientôt au Louvre…
MLM : Il y a peu de chance…
Elle : C’est pas gentil, ça…
MLM : C’était pas un jugement… c’est parce qu’il n’y a pas d’art moderne au Louvre…
Elle : C’est pas de l’art moderne, c’est du Picasso…
MLM : Donc c’est de l’art moderne…
Elle : Non, c’est de l’art-naque..

vendredi 7 juin 2024

# 1985

Natacha a assisté à son premier Conseil de Quartier mercredi soir.
Bilan aujourd’hui ? Les trottoirs sont toujours crades, le problème de stationnement n’a pas été réglé, les travaux de réhabilitation des bâtiments patrimoniaux ne sont pas amorcés, les boutiques libres n’ont toujours pas trouvé preneur.
Voilà, c’est ça, les politiques… on croit en eux - et, vraiment, je croyais que Natacha allait faire des miracles - et on est déçu… à coup sûr…
Évidemment, elle va plaider qu’il faut du temps - deux jours ce n’est pas assez ??? - ou que tel problème et tel autre ne sont pas de son ressort à compétence… classique du politique qui fuit ses responsabilités… ah, c’est sûr, avec un discours pareil, elle est en route vers le conseil municipal… puis ce sera la députation et le ministère… tout en ayant réglé aucun problème…

jeudi 6 juin 2024

# 1984

Observez deux mecs bourrés qui débattent. Ils parlent fort, c’est passionné, ils s’interrompent l’un l’autre, ils rebondissent sur les arguments de l’autre, ils font de grands gestes, ils ont des positions outrées et se moquent bien d’être ridicules… qu’ils soient d’accord ou en opposition, ils se comprennent… et ils finissent par se tomber dans les bras en pleurant ou par se foutre sur la gueule… c’est vivant… c’est beau…
Le problème, comme toujours, vient de ceux qui préfèrent rester sobres, tièdes… et qui ne comprennent rien à ce que les mecs bourrés racontent, articulent avec difficulté…

mercredi 5 juin 2024

# 1983

À la FNAC l’autre jour, en tête de gondole, un bouquin ceinturé d’un bandeau rouge « le best-seller aux 250000 exemplaires vendus » prétend présenter les « preuves scientifiques de l’existence de Dieu ».

On se doute que je n’ai pas acheté cet attrape-nigaud… mais tout de même, je m’interroge. Peut-il exister une « preuve scientifique » de l’existence de Dieu ? Dieu n’est-il pas par essence extra- (supra- ?) scientifique ? Hors du monde scientifique ?
Une preuve scientifique serait-elle utile à celui qui a la foi ? Au contraire même, une preuve scientifique, en faisant sortir Dieu du domaine du divin (soit, quelque part, du domaine du « magique ») pour le faire entrer dans le monde du rationnel (l’opposé), ne serait-elle pas une preuve de l’inexistence de Dieu ?

J’avoue, je n’y ai pas réfléchi de manière très approfondie, je m’en fous de ce bouquin, il me permet juste de faire un billet aujourd’hui.

lundi 3 juin 2024

# 1981

Toits sur le Chatrier et sur le Lenglen. Même la pluie n’arrête plus l’ennui d’une journée de tennis.



Oui, c’est presque une redite.

dimanche 2 juin 2024

# 1980

J’ai encore ce week-end passé le maximum de temps à ne pas écrire et à ne pas peindre.