Un idiot un jour a dit qu’un livre ne se choisit pas à sa couverture.
Quand, en 2005, je n’ai pas trouvé Ferdydurke à la FNAC Strasbourg, c’est pour la photo de mouche épinglée sur la couverture du poche que j’ai choisi Cosmos plutôt qu’un des autres romans de Gombrowicz en rayon. En aurais-je choisi un autre, un moins bon - fatalement - toute ma vie en eût été changée.
Régulièrement, au rayon poésie notamment, j’achète des livres pour leur couverture… et suis rarement déçu. Samedi matin, ce fut Bestioles. Et j’en suis ravi.
Au contraire, une couverture ratée… Pierre Assouline sur son blog La République des Livres faisait il y a quelques semaines l’éloge de Tes Pas dans l’Escalier. J’en cherchai aussitôt un exemplaire d’occasion sur Rakuten - le livre n’était disponible ni chez Page et Plume ni chez Anecdote - et faillis renoncer immédiatement : la couverture était laide. Je décidai finalement de faire confiance au critique et commandai le bouquin. Non sans méfiance.
Le reçus quelques jours plus tard. Et le laissai de côté, dans une pile dont il finit pas être la base. Non décidément, cette couverture ne m’allait pas. Puis, dimanche matin, en quête d’un nouveau roman à lire après La Chambre Bleue achevé la veille au soir, je retrouvai ces pas et cet escalier et m’avisai que cette laide couverture n’était que jaquette. Qui cachait la très sobre et très chic couverture blanche bordée de bleu-vert des éditions du Seuil (collection des œuvres étrangères). Plus rien ne s’opposait à ma rencontre avec ce texte dont je lus le tiers environ entre deux activités dominicales.
Devrai-je à présent jeter les horribles jaquettes comme je le fais des ignobles bandeaux ? - encore ce samedi : Mexico City Blues de Kerouac ceint d’un bandeau annonçant le centenaire Kerouac ou je ne sais quoi du même genre.
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