mardi 31 décembre 2019

Pas Sûr de Gagner

Natacha m'a traité d'hypocrite... et elle n'a pas tort.
Pour quelqu'un qui refuse de fêter Noël, qui refuse d'une manière ou d'une autre de marquer le coup, tu as tout de même écrit plusieurs billets sur tes blogs en lien direct avec Noël...

Voyez-vous, elle aurait préféré - plutôt que je fasse des blagues pourries sur le Père Noël ou sur le Père Fouettard - que je vous délivre une information d'une bien plus grande importance. Enfin, information n'est pas le terme le plus juste. Je n'en trouve cependant pas d'autre. Pas de parfaitement adéquat. Révélation peut-être ? Annonce tout simplement ? Vous jugerez par vous-même...













Voilà : Natacha trouve que Pablo Sarabia ressemble à un hippocampe.
(...)








J'espère que ça ne va pas vous torturer durant tout le réveillon...























Pfff, d'abord on dit un Pippo d'eau...

lundi 30 décembre 2019

Boeing Boing Bing

Une idée en l'air... comme ça...


La plupart des crashs d'avion ont lieu lors des phases d'atterrissage et de décollage. Les statistiques l'assurent. Enfin, il me semble...



Ne serait-il pas dès lors bien plus sûr de construire des aéroports en l'air pour que les avions n'aient pas à s'arracher du sol ou à y retourner ?



Et oui, les solutions les plus simples ne sont pas toujours les plus faciles à trouver... Puis une fois qu'on les a trouvées, on se dit qu'il suffisait d'y penser...

dimanche 29 décembre 2019

En Retard (20)

La maigreur n'est plus à la mode. Les canons de beauté ont changé de calibre. Les mannequins désormais sont grande taille. La boulimie est mieux perçue que l'anorexie. On ne vante plus la taille fine impossible à atteindre sans régime draconien ni retouche Photoshop... les bourrelets ont la côte.

Dans ce monde nouveau, débarrassé des squelettes publicitaires et des échassiers à podiums, la couche de gras qui cache mes abdominaux fait de mon corps un corps de rêve, un corps dont tous - hommes, femmes, hermaphrodites, indéterminés, trans, neutres, hétéros, gays, bi-, asexués et autres ; je ne sais pas si les genres et sexualités se sont encore multipliés sur les réseaux d'asociaux au cours des dernières semaines - voudraient être pourvus - mais un tel corps, alors que manger gras, salé, sucré et grignoter entre les repas nous est déconseillé dès que l'occasion se présente (à qui bénéficie cette publicité négative, à quel lobby ? celui du chou kale ? du tofu ? du shiitake ?), demande une abnégation et une persévérance dont peu de gens sont capables - que tous voudraient posséder - au sens sexuel du terme, si, toutefois le terme posséder possède effectivement un sens sexuel...
Pour me paraphraser, mon corps et ses grassouillettes imperfections ne peut qu'être l'objet de toutes les convoitises, de toutes les jalousies, de tous les désirs... je ne peux traverser Paris ainsi, supérieurement dévêtu (topless est, si je ne m'abuse un mot réservé à la gent féminine), il faut imaginer l'émeute, il faut imaginer les sollicitations, les regards libidineux, les invitations franches ou indirectes : impossible d'avancer, impossible de ne pas être détourné de son but et de ne prendre davantage de retard.

Il faut que je trouve de quoi couvrir ce que l'abandon par trop impulsif de ma chemisette a laissé apparent. Toujours armé de mon triangle verreux (je le laisserai tomber juste après cette dernière utilisation), je découpe le sac poubelle destiné aux papiers (le tri sélectif nous est imposé jusque dans la rue) au ras du rabat de métal qui le maintient en place, le vide dans l'autre poubelle (je prétendrai, en cas de problème, avoir un doute quant à la destination des ordures qu'il contenait - en cas de doute, choisir la poubelle pour déchets généraux), y perce deux trous, l'un pour le bras droit, l'autre, plus large, pour le bras gauche et la tête, et m'éloigne ainsi dans ma toge de plastique bleu... mon allure est de plus en plus auguste.

samedi 28 décembre 2019

En Retard (19)

Privé de vélo. Indigne du jaune d'or - que l'on devine encore sous les tâches de sang et de de café - à faire pâlir d'envie feu Raymond Poulidor - lorsque j'ai pour la première fois écrit cette phrase dans mon cahier, celui consacré à En Retard, Poulidor était encore vivant ; tempus fugit, le temps passe si vite - de ma chemisette, je l'ôte dans une anacoluthe que n'aurait pas reniée un enfant de 8 ans et la jette à la Seine qui coule au delà du parapet, 10 mètres plus bas, sans me rendre compte que ma chemisette est, comme je l'ai déjà dit, dit, dit et redit et reredit, un polo.

Les textes ne tiennent pas toujours leurs promesses. On attend une grande révélation, on compte sur un retournement de situation imprévisible, on s'attend à un tour de passe-passe, on pense que l'auteur a, dans sa manche, un coup d'éclat d'avance qui lui permettra de se sortir de la situation inextricable dans laquelle il s'est lui-même fourré... on est parfois déçus. Comment vais-je me rendre compte que je porte un polo ? était la question qui vous tenait en haleine depuis le début du texte. À force d'anticiper, de sans cesse repousser l'utilisation de cet atour majeur, j'ai manqué le moment le plus opportun de l'utiliser, je me suis laissé dépasser par les événements, j'ai loupé le coche, bref... je suis en retard... on l'a compris. Je n'ai jamais su que je portais un polo et non chemisette... Ce qui aurait pu être une excellente situation comique a fait plouf. Toutes mes excuses pour mon manque de maîtrise...

Ma décision, jeter ma chemisette - peut-être en était-ce une, finalement, je ne le saurai jamais - à la flotte était un peu précipitée. Ce n'était d'ailleurs pas vraiment une décision. Une décision est (normalement) réfléchie. Une décision est un choix. Jeter ma chemisette à la baille tenait plus de l'ordre du réflexe. Du mauvais réflexe. Un coup de sang. Toutes mes excuses pour mon manque de self-control...
Je me retrouve torse-poil en plein Paris.

vendredi 27 décembre 2019

Mon noM (6)

mon nom est un mensonge



mon nom se retient facilement



mon nom s'oublie plus aisément encore

jeudi 26 décembre 2019

Mon noM (5)

mon nom est celui de mon ennemi



mon nom est de la confiture donnée par des cochons



mon nom est une affirmation

mercredi 25 décembre 2019

Scoop (suite)

... pour ce qui est du Père Fouettard (ou ses équivalents le Hans Trapp, le Tonton Macoute, le Croque-Mitaine...), en revanche, j'ai plus de doutes... je ne suis pas sûr que ce ne soit qu'un mythe.