En arrivant à Limoges, j’ai acheté immédiatement deux cartons entoilés. On reparlera plus tard du plus grand de ces deux cartons. Le plus petit des deux a été barbouillé entièrement en deux heures à Ambazac, samedi 24, après une excellente paella cuite au feu de bois et avant une non moins succulente pana cotta. Je m’étais installé à moins de dix mètres de l’endroit où j’avais réalisé les deux petites huiles une semaine plus tôt mais je regardais de l’autre côté. Je suis à la fois content et déçu du résultat. Content car j’ai bien digéré certaines leçons de mes séances au bord de l’eau à Vassivière (que d’arbres j’aurais peints cet été…). Déçu parce que j’aspire toujours à une peinture plus radicale et plus personnelle… il faut pour cela du temps, de la patience et de la persévérance… pas mes qualités premières.
Le Verger (46 x 38 cm)