J’ai retrouvé mon crayon à papier (dit-on crayon de papier ? je ne sais) Merchant Suites au beau milieu d’un tas de brouillons gribouillés.
Merchant Suites, c’est le nom d’un hôtel à La Valette. Lieu de pieutage que je vous conseille si vous séjournez dans la capitale maltaise.
Avec ce crayon, sur le bloc fourni dans la chambre, j’avais écrit les premières lignes du premier jet d’En Retard. J’aimais beaucoup ces quelques feuillets écrits à Malte et dans l’avion retour.
J’ai un peu regretté d’avoir transformé En Retard en feuilleton et d’en avoir improvisé plus des trois quarts. Un bon format pour le blog. Pas un bon résultat d’ensemble - je n’ai pas pris la peine de relire.
Je suis très attaché et très attentif à l’outil scripteur que j’utilise pour chaque texte. Il aurait fallu que je poursuive En Retard avec ce crayon et ne jamais passer à l’encre. L’écrire complètement au crayon et ne taper que la forme finale à l’ordinateur. Ç’eut été un bon texte, je pense. Un texte qui me plaît, j’entends. Peut-être, maintenant que j’ai retrouvé mon crayon, m’y remettrai-je.
À peine j’avais retrouvé mon crayon Merchant Suites, je l’ai laissé échapper. Il est tombé par terre. Moi qui n’avais jamais jusqu’alors trouvé utilité à la gomme en bout de crayon - le genre de gomme qui abîme davantage la feuille qu’elle n’efface le trait de graphite - j’ai été content qu’elle soit là, cette petite gomme, en bout de crayon. Elle, la gomme, a servi d’amortisseur, dans la chute du crayon. Le crayon est tombé sur la gomme. Ça m’aura probablement sauvé la mine. Je pourrai continuer à écrire avec mon crayon.
Je suis ravi de l’avoir retrouvé, mon crayon Merchant Suites, vous l’aurez compris.
Ceci dit, je ne me rappelais pas l’avoir égaré.
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